dimanche 25 avril 2010

Le marasme européen

Cela fait déjà  quelques semaines, que les médias hexagonaux et mondiaux narrent cette crise mais souvent, comme à leur habitude, de manière stéréotypée et inexacte. Car la Grèce n'est que la face cachée de deux gros problèmes: délit de solidarité des pays européens d'une part, et du rôle de la monnaie unique d'autre part.
Ce faisant, depuis Maastricht, alors que les euro-béats socialistes, mais aussi conservateurs, nous vantaient l'Europe, la réunification d'un grand continent uni par un objectif: la paix, ou "faire L'Europe c'est faire le poids!", ou mettre un homme en slip pour vanter le  Traité de Lisbonne. Mais justement aujourd'hui on se rend compte que tout ceci n'était que du vent, que l'Allemagne, qu'on loue comme une locomotive européenne à suivre pour sa rigueur budgétaire exemplaire aux yeux des ultra-conservateurs, mène une politique individualiste et non coopérative, que la France de Sarkozy joue dans le spectacle (Sarkozy reçoit Papandréou etc...). Le tout, sans aucune solidarité et aucune coopération. L'union monétaire, qui devait apporter plein-emploi, Europe sociale, et croissance économique n'a engendré en fait, que la faillite de certains États: tricheur comme la Grèce, mais aussi ceux qui étaient donnés comme modèle exemplaire comme l'Espagne ou l'Irlande !
Toutefois, je préfère, à ce stade, rassurer le lecteur. Non, ce ne sera pas un billet purement économique, et par ailleurs, je ne le consacrerai pas une nouvelle fois, à la démolition de nos euro-romantiques. Il s'agira juste de mettre en avant les contradictions internes de l'Union européenne. Non pas en tant qu'entité elle même, car l'UE est une belle idée en soi, mais pas en tant qu'elle est construite: construite pour les banques, construite dans les couloirs bruxellois, où des directives ultra-libérales y sont "pondues". Mais surtout, construite pour les rentiers. Encore une fois, j'étayerai  plusieurs arguments  à ce sujet.

La maxime des européens, ou du moins, la recette miracle qui devait être clé du succès de l'UE peut se résumer ainsi: libre circulation des biens et services (opérationnel mais encore imparfaite), des travailleurs (on essaye petit à petit de l'imposer), et des capitaux ( bien évidemment, eux n'ont pas attendu pour circuler dans une Europe créée pour eux). Ainsi, depuis les années 80, les capitaux ont tout le loisir de voguer de pays en pays. Les nations étant complètement impuissantes et incapables de retenir leurs entreprises sous peine de susciter l'effroi de Bruxelles. Qu'est ce que cela veut dire concrètement ? Cela veut dire que nos usines peuvent partir impunément vers des contrées lointaines, quoique pas tant que ça: je pense aux nouveaux pays arrivés, Roumanie, République Tchèque etc. Cette ouverture qui devait sceller définitivement la belle idée européenne en tant qu'union continentale, n'a en fait servie qu'aux entreprises qui peuvent maintenant  délocaliser à tour de bras. Je pense à Continental, qui a proposé à ses salariés de s'installer en Roumanie après voir délocalisé  ! Ou même à Renault qui part construire en Turquie, mais qui construit déjà  en Roumanie sa Dacia. Ce qui n'empêche pas le culotté Carlos Ghosn de pavoiser dans les Échos en proposant "une mondialisation sociale". Bonjour la mondialisation sociale !
De fait, la mobilité du travail, vantée par nos européistes se résume à un transvasement, des zones de sur-chômage, à des zones de recherche de main d'œuvre. En d'autres termes, si en France il y'a du chômage, la mobilité parfaite du travail doit permettre à ces mêmes travailleurs d'aller la ou il y'a du travail: en Roumanie. Beau modèle de société, que nous prépare l'UE non?

Depuis 2001, les États n'ont plus le contrôle de leur monnaie. Celle-ci étant aux mains de la Banque centrale européenne, "tellement indépendante qu'elle n'est pas tenue de rendre des comptes à quiconque" pour reprendre le mot de Jacques Généreux. Notons d'ailleurs au passage que l'Europe transparente vantée par nos euro-romantiques en prend un coup... Pour inspirer confiance, la BCE a pendant quelques années, mené une politique de taux d'intérêts élevés favorisant ainsi, une appréciation de l'euro de plus de 30% par rapport au dollar. Ce qui a pour effet d'affaiblir la compétitivité française, pourtant déjà touchée par une fiscalité pesante, et par les 35h qui ont rendu le travail plus cher quand, dans les autres pays le rendait plus compétitif.
En outre, l'euro a asphyxié notre économie car inadapté à notre structure. La BCE ne peut pas faire de miracles. En d'autres termes, elle n'a qu'une seule et unique politique monétaire pour tous les pays de la zone euro. Des pays qui d'ailleurs, ne partagent pas la même structure économique. Les pays comme l'Italie, la France ont ainsi besoin d'un euro faible, dévalué, et de taux d'intérêts généreux pour soutenir leurs industries. Néanmoins, l'Espagne, par exemple, alors qu'une bulle immobilière se formait, aurait du avoir des taux d'intérêts bien plus élevés ! Ce qui aurait eu pour but, d'endiguer les constructions immobilières qui se développaient de manière anarchique.
Avant Maastricht, l'Allemagne venait de se réunifier. De retrouver sa grande puissance, symbolisée par son mark. Son mark fort. Or, juste à ce moment là, on posait déjà un projet de monnaie unique. Mais pour que l'Allemagne accepte l'euro au détriment de son mark, il fallait faire des concessions. En d'autres termes, que l'euro devienne un euro...mark. C'est à dire, sur-évalué et géré en toute rigueur. De surcroît, il fallait que la banque centrale soit indépendante. Notons qu'aujourd'hui, la BCE est à peu de chose près, le copié collé de la Bundesbank, mêmes objectifs, mêmes statuts. Cependant, l'euro fort ne pénalise pas l'Allemagne parce qu'elle exporte à 65% au sein de l'UE. Les pays qui s'enrichissaient comme la Grèce ou l'Espagne achetaient à gogo les machines-outils allemandes, mais bien sur ses BMW, symbole de richesse. Sauf que l'Allemagne n'est pas la France. Ainsi, quand l'euro s'apprécie de 10 centimes par rapport au dollar Airbus perd un milliard d'euro... Qu'on ne s'étonne pas que l'industrie française décline, surtout quand nos exportations sont dopées par la ventes d'avions !

Dès lors, les contradictions de l'euro, a fortiori de sa gestion éclatent au grand jour. Pour protéger l'euro, nos euro-romantiques ont eu la géniale idée de créer une campagne vantant l'euro et ses mérites. Sauf que celle-ci est tellement pitoyable et fallacieuse, que je ne peux que vous la faire partager

 

     Il est grand temps, que les sbires de l'UE arrêtent de prendre les gens pour des imbéciles !

Ceci nous permet de tirer 2 conclusions; d'une part nous pouvons tous voir, à la lumière de cette vidéo ce qu'est l'euro-béatitude (l'euro vous fait un bisou !), d'autre part, les promoteurs de cette vidéo vont un peu vite en besogne. Grâce à l'euro, le taux d'inflation est bas? Très bien mais, au détriment de quoi ? Qu'en est t-il des 10% de chômage dans la zone euro (20% pour les jeunes), qui découle d'une politique monétaire ultra rigoureuse ? Je pense que les ménages français préféreraient avoir un emploi et voir le prix du café augmenter de plus de 2% par an...
De surcroît, si on reprend les thèses du "prix Nobel d'économie" Paul Krugman, on remarque que, d'après lui, un taux d'inflation acceptable doit se situer dans la fourchette des 4%: soit 2 fois supérieurs que les objectifs actuels de la BCE... Aujourd'hui, du fait de la crise, ils sont  à 1%, cela marque la volonté de retour à la croissance. Ouf pourrait t-on dire. Mais non, cependant, car Jean Claude Trichet meurt déjà d'envie de les augmenter pour anticiper les "risques inflationnistes". Pourtant, on est plus proche d'une déflation à la japonaise, que d'une hyper inflation. Surtout quand le fléau du chômage hante plus de 10% de la population française. Ainsi, que Trichet se rassure, l'excès de consommation créatrice d'inflation n'est pas prête d'arriver... Mais c'est la, une superbe démonstration de la phobie hystérique de l'inflation, bien plus importante à maîtriser que l'emploi ou la croissance aux yeux de la BCE... Loin des dogmes monétaristes de Friedman, les institutions financières européennes devraient plutôt s'attacher à écouter les grands économistes. Mais pourquoi ne le fait-elle pas ?

Pour répondre à cette question cruciale, il faut toujours avoir en tête que l'Europe je ne le dirai jamais assez, est construite pour les rentiers. De fait, le plus grand économiste que le monde ait porté, c'est à dire Keynes nous avait déjà prévenu "l'inflation, c'est l'euthanasie du rentier".  Dès lors que l'on a comme priorité, la confiance des marchés financiers, cela va attirer des investisseurs, mais surtout les rentiers (d'où l'appréciation de l'euro). Autrement dit, des gens qui, les doigts de pieds en éventail accumulent des résidences à Paris ou ailleurs, pesant à la hausse des actifs, rendant ainsi l'acquisition de logements de plus en plus chers. On comprend alors mieux au service de qui est mise la politique monétaire de la BCE, et de la Commission européenne. Ces institutions dont les sbires sont non élus et tous imprégnés des dogmes monétaristes les plus avancés: inflation zéro, État perturbant l'équilibre des marchés (...), n'ont qu'une envie, faire de l'Europe un grand marché à l'abri du méchant État. En d'autres termes, ils nous imposent le "tout marché" cher à Friedman par ailleurs. De là les nombreuses libéralisations en France par exemple: France Télécom (on a vu le résultat!), GDF, mais récemment la Poste!

Mais la supercherie bancaire propre à l'Union européenne ne s'arrête pas là. Car dès Maastricht, un article a été spécialement crée pour... nos amis les banquiers ! Ainsi, l'article 104 du Traité nous dit:" Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des États membres (...) d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux États". Cette "loi" avait d'ailleurs été instaurée en France par l'ami des banquiers Giscard (mais aussi Pompidou) dès 1974 et reprise donc par l'UE. La création monétaire est pas conséquent exclusivement aux mains des banquiers, et donc du privé. Je suppose que vous vous demandez ce que ça peut faire ? Et bien ça fait les subprimes d'une part, c'est à dire, des gens totalement incontrôlés qui s'arrogent le droit de créer la monnaie de manière crapuleuse (aller chercher des clients insolvables) et irresponsable. Rothschild le disait déjà il y'a 100 ans: "Si vous permettiez aux banquiers d'émettre l'argent d'une nation, ils ne se soucieraient pas des lois." D'autre part, on arrive à une situation quasi incroyable où, actuellement la BCE prête aux banques commerciales à 1%, pour que ces mêmes banques octroient les mêmes prêts avec des intérêts de 7% dans le cas de la Grèce ! Du fait de la confiscation de la création monétaire par le privé, des États, des populations entières sont obligés de se serrer la ceinture pour satisfaire les rentiers et les financiers. Par ailleurs, n'oublions jamais qu'à cause de ces intérêts, ce sera bientôt la totalité de l'impôt sur le revenu - 55 milliards - que la France devra s'acquitter ... Et tout cela, gravé dans les divers traités européens.

Pour conclure, ces gens là ont tous, pour la plupart, fait leurs études aux États-Unis et reviennent en Europe pour imposer leurs visions malgré le rejet des peuples Français, Néerlandais et aux Irlandais. Avec un programme plus libéral encore que les américains eux mêmes, bien plus keynésien et protectionniste qu'on aime à se le raconter. Toutefois, tant que l'euro sera mis exclusivement au service des marchés et des rentiers au détriment de la croissance et de l'emploi, tant que la BCE continuera de croire qu'une politique monétaire unique pour des États aux structures tout à fait hétérogènes est possible, tant que la Commission européenne se bornera à inculquer ses recettes libérales aux différents États, l'Europe ne sera jamais acceptée. Pour sauver les pots cassés, la commission se lance dans une pitoyable campagne pour défendre un euro dont la gestion est totalement injustifiable et injustifiée (1€ = 1,40$ !). Or, ce n'est pas avec de tels mensonges que nous allons l'accepter l'Europe. C'est pourquoi il est temps, à mon sens de penser une autre Europe. Une Europe plus démocratique, un euro au service de la croissance, dans une Europe construite avec les nations. A la lumière de la crise grecque (mais aussi espagnole ou même irlandaise), tout le monde sera s'accordera pour dire que c'est urgent. Très urgent.


Avec un exécutif intégralement non élu et inamovible, les dirigeants européens ont désormais tout le loisir de s'affranchir des peuples, et mener à bien leurs petites magouilles. Comme par exemple - anecdotique - la retraite à 50 ans avec 9000€/mois pour "nos" technocrates bruxellois. L'Europe, construite pour les banquiers et les rentiers, qui nie les peuples et les nations, (avec il est vrai, la complicité de gens comme Giscard d'Estaing) ne sera jamais acceptée. On peut comprendre le désarroi des citoyens après la trahison de Lisbonne, il n'empêche, nous devons tous nous battre pour une autre Europe.

dimanche 4 avril 2010

Analyse (pessimiste) des éléctions régionales.

Les élections régionales achevées, la sentence tomba pour la droite. Seulement 2 régions glanées. Pendant ce temps le PS pavoisait, fier d'avoir fait barrage à la droite sarkozyste. Après, il faut le dire plusieurs claques électorales.
Toutefois, il est impossible de rester sur une analyse si manichéenne de cette élection. Car, il est vrai que, même si je pensais déjà que la gauche allait l'emporter dans mon précédent billet une analyse plus approfondie est de rigueur. Car, d'une part ce n'est pas une victoire à proprement parler du PS, d'autre part, on doit prendre en compte la poussée abstentionniste, qui est en train de pourrir notre démocratie.

Ainsi, est t-il possible de comprendre pourquoi les gens ne vont plus voter dans ces élections, qui a priori, ne sont que des "tours de chauffe" avant notre élection présidentielle? On a tous en mémoire l'abstention exceptionnellement élevée qui a eu lieu lors des élections européennes. Pourtant, la réponse est d'une simplicité biblique. De fait, en 2005, 55% des Français ont dit NON à la "Constitution européenne" (ici les guillemets sont de rigueur, tant la "constitution" n'était en fait qu'un vulgaire programme ultra libéral). Et pourtant, les élites bruxelloises, incontrôlées, sans aucune légitimité et de surcroît, nommées; ont dit au peuple de revoter en Irlande, ont dit à Nicolas Sarkozy de faire un autre traité cette fois ci ratifié par voie parlementaire. En d'autres termes, le peuple s'est fait craché dessus, lui n'étant pas à même de savoir ce qu'il lui faut, si bête il est selon nos technocrates bruxellois. En fait, les politiques français, dont la crédibilité était déjà entamée fortement a perdu le reste qui lui restait le jour de ces élections. Et là, on s'étonne qu'il y ait 53% d'abstention? Mais quand le peuple dit NON a quelque chose et qu'une petite clique d'eurocrates   lui dit "non tu as tort", inutile de s'émouvoir d'une grande abstention.

Xavier Bertrand était pourtant sûr de lui. Il faut attendre le deuxième tour et vous verrez ce que vous allez voir. L'UMP gagnera quand même. Les élections régionales ont été la plus belle démonstration de la bassesse, et de la gaminerie de nos politiques. D'un côté, un UMP en quête de démontage du PS avec Soumaré, de l'autre le PS qui accuse Devédjian. Autrement dit, au sein de la politique spectacle, celui qui gagnera sera le plus vicieux. On présente des personnalités sur les listes: Douillet, Legrand etc. Pendant que la France traine lourdement ses 10% de chômage, sa dette abyssale, la lourdeur de sa bureaucratie, nos politiques préfèrent se lancer dans des débats tantôt inutiles, tantôt stériles.. Un tel a fait de la prison, un tel a volé dans un magasin à 8 ans. Triste programme politique pour des citoyens qui ne demandent qu'à retrouver une confiance, une crédibilité dans force politique.
Au soir du deuxième tour, Bertrand n'en démordait pas: notre défaite est à mettre sur l'autel de l'abstention. Or, le  même Bertrand pavoisait du fait des 30% acquis lors des régionales nonobstant les 60% d'abstention aux élections européennes... Triste constat.


 Xavier Bertrand est le symbole parfait de cette droite arrogante et auto-satisfaite. La droite gagne, c'est grâce au "formidable travail des militants". La droite perd, il faut mettre ça sur l'autel de l'abstention. Manifestement, cette droite ne plait plus, ne séduit plus et excelle plus que jamais dans le maniement de la langue de bois.

Néanmoins, le PS est loin de faire plus belle figure. Car, la victoire n'est absolument pas à mettre à son crédit. Ses mensonges pléthoriques, sur une hypothétique région qui fait barrage aux sarkozysme relève du mythe. Car la France reste, et c'est heureux un État encore centralisé, héritage Jacobin. Ce qui réduit considérablement le poids des régions. Ainsi, tout part de l'État central! Jamais nos régions n'égaleront la puissance et l'autonomie des Landers allemands pris pour modèle par nos élites.
 Par ailleurs, il faut dire que les gens votent pour un président de région, pas pour un parti politique. Le désintérêt chronique des "petites gens" laisse la place aux (encore) nombreux militants UMP PS, qui ont de fait, tout le loisir de s'arroger la totalité de la scène politique. Le FN récoltant certaines voies des gens délaissés et dégoutés de toute cette politique . Non pas comme le disait Eric Besson, ce ne sont pas que des xénophobes, contre la construction européenne et contre la mondialisation. Car cela se révèle tout à fait inexacte: il omet le fait que ce sont aussi des gens désespérés qui ne se reconnaissent dans les programmes politiques. En outre, c'est bien beau de se faire le chevalier de l'anti-FN, mais c'était pourtant ce même parti qui était content d'avoir rallié à leur cause, les gens du FN, et maintenant, on les traite comme de vulgaires xénophobes simplement parce qu'il sont "retournés au bercail"
On ne vote pas donc, pour un programme, pas pour un parti. Cependant, c'est indéniable, cela met en évidence la popularité des barons locaux, ces mêmes barons qui, aujourd'hui forment le PS. Indubitablement, Royal a une forte popularité... En Poitou-Charentes ! François Hollande a une forte popularité... en région Centre ! C'est ça la réalité du PS actuel: des barons locaux populaires. L'exemple de Georges Frêche l'illustre à merveille. Le PS présente une liste à son encontre, et se prend une raclée monumentale (9%). Les gens n'ont pas voté socialiste, ils ont voté pour un bon président de région que doit être Frêche.

Nous nous devons aussi de comprendre le score des écolos. Car Europe Écologie surf la sur la vague quasi hystérique de l'écologie. Or, ces mêmes écolos, qui, des deux mains signent le Traité de Lisbonne, qui soumet l'Europe à un espace de concurrence acharnée et déloyale, favorisant de fait, les longs voyages en avion, en bateau pour que toute la pacotille chinoise arrive à bon port. C'est ça l'écologie ? Celle qui restreint de manière quasi dogmatique tout les investissements routiers en Ile-de-France favorisant ainsi les interminables embouteillages que subissent nos amis Franciliens? Et pourtant, partout cette pseudo écologie "verdâtre" pour reprendre l'expression de Nicolas Dupont-Aignan, a fait de bons résultats.
Toutefois, les écolos ne sont que les idiots utiles du PS . Lorsque que le PS a besoin des écolos pour gagner face à la droite comme ce fût manifestement le cas en Ile-de-France (26% Pécresse contre 23% pour Huchon), les socialistes s'allient. Or, quand le PS écrase tout sur son passage, sans accords au préalable, le PS fait cavalier seul comme en Bretagne, laissant Europe Écologie dans un score médiocre.


La France est rose. Mais le PS n'a pas de quoi pavoiser car sa victoire est avant tout celle de ses barons locaux, qui jouissent d'une popularité locale comme Frêche. C'est pourquoi ils n'arrivent pas à se mettre d'accord, du fait d'égos surdimensionnés. La droite elle, se referme sur elle même, trouvant des excuses pathétiques pour expliquer son cuisant échec. Ces élections, dans la droite lignée des européennes n'auront en tout cas, certainement pas donné à nos politiques la crédibilité qu'ils ont perdu depuis bien longtemps.