dimanche 21 mars 2010

La déchéance Française.

Il est commun, aujourd'hui de voir en Russie des manifestations pro soviétiques. Ce qui aurait été impensable à l'époque ou Boris Elstine "subtilisa" le pouvoir à Gorbatchev, pour transformer la Russie en un royaume d'oligarques et très capitaliste. Le PIB russe avoisine les 1600 milliards de $, très loin devant l'Ex URSS qui ne dépassait pas celui du Royaume Uni. de l'époque. Néanmoins, si la population s'enrichit -du moins, une certaine frange de la population- une part population reste presque indécrottablement attachée à l'URSS. Ce qui peut sembler paradoxal, comment un pays qui s'est grandement enrichi peut-il garder une certaine nostalgie d'une époque quasi misérable? Tout simplement parce que le peuple était fier d'appartenir à une Fédération qui rivalise avec les grands États-Unis. Aujourd'hui, la Russie ne pèse plus, n'influence plus et ne porte plus de modèle nouveau. C'est à dire qu'elle s'est fondue dans la mondialisation, devenant un pays banal qui a du mal aujourd'hui a se faire entendre dans les relations internationales. Et le peuple n'a plus cette fierté, propre à une nation forte, dominatrice et influente. En d'autres termes, c'est ce sentiment là qu'on les Américains aujourd'hui, celui d'être fort et de dominer le monde.

Cet exemple est riche d'enseignement. Pour la France particulièrement. Car ça fait 30 ans que partout, la France s'aligne, cède, voire même se soumet.
Tout ce qui faisait la France, c'est à dire sa grandeur, son indépendance, le fait qu'elle se déplace comme un électron libre dans un monde incertain, sa langue, plus généralement sa culture, se perd.
Ici, nous comparerons le France que nous connaissons, menée par l'homme au tee-shirt NYPD -et pro américain quand son présumé mentor de Gaulle leur vouait un scepticisme absolu- avec justement la politique de grandeur et d'indépendance du Général.

L'indépendance est le propre de la souveraineté. Ne recevoir d'ordre de la part de personne, pour que la France puisse instaurer sa vision du monde à qui voudra l'entendre, diffuser notre culture.
Ce que de Gaulle avait compris avant tout le monde, c'est que dans ce monde, à l'époque bipolaire, la France avait un rôle important à jouer. Grâce à des relations nouées avec des pays africains, nord américain (on parle le Français au Québec!), la France peut se permettre de rayonner, avec sa langue comme moyen de diffusion de sa culture.

Toutefois, tout ce travail effectué par de Gaulle est parti en fumée. Car dès lors que la France a assujetti son armée à celle des États-Unis par le biais de l'OTAN, dès lors que la langue française s'éteint à petit feu des organes exécutifs et législatifs européens, dès lors que nos services publics pourtant parti prenante de notre identité, sont privatisés à tour de bras sous les coups de boutoir de Bruxelles. Nous perdons toute indépendance.
Or, le problème réside dans le fait que, tout ça, c'était déjà analysé par de Gaulle en 1962! Ainsi, par exemple celui ci avait-il déjà peur de la colonisation anglaise si cette dernière rentrait sans concession. Or, l'Angleterre depuis l'ère Tatcher a fait plié l'Union européenne.Tout était joué, l'Angleterre a montré qu'elle pouvait faire plier l'Europe, ce pays vassalisé par les États-Unis montrait de fait qu'il allait se servir de l'UE pour ses propres intérets sans faire de concessions. L'Europe indépendante des USA, demeure depuis lors, une confédération d'États à la botte des États-Unis. Et la France de céder partout et tout le temps.

Après la sacralisation des nations des siècles derniers, s'est substituée la négation des nation. Les nations c'est le mal ! On connait tous l'air de Renaud et Axel Red "les armes les drapeaux les patries les nations, font de nous de la chair à canon". Ce n'est peut être pas une référence en la matière.  Or, ce diagnostic est un contresens total. Car l'exemple de l'Union soviétique, peut nous permettre de comprendre que la nation peut rendre un peuple fier. Elle n'est pas une explication crédible aux guerres. Et pourtant, c'est la dessus que s'est construite l'UE: sur la négation des nations. C'est ce Jean Monnet qui nous l'a vendue. Et sous de Gaulle, nous y résistions! Mais quand le néo conservateur Giscard commence, à nous vendre le Système monétaire européen, début de la perte de souveraineté monétaire, là tout change. Ces théories nauséabondes sont sensés nous faire comprendre qu'il faut oublier les nations, donc la France d'oublier sa spécificité et se fondre dans le moule libre-échangiste sous l'égide des américains.

C'est la que l'action de Nicolas Sarkozy intervient. Insérer la France dans la mondialisation officiellement, fondre la France dans le monde du fric en oubliant ses valeurs, officieusement. Évidemment, la France ne peut pas faire ce qu'elle veut. On peut donc me dire que je suis un démagogue qui ne vis pas avec nos réalité: mondialisation, Europe etc. Or, justement, si après la mort du Général de Gaulle, l'Europe avait continué de protéger les intérêts des Français, et même protéger tout cours, au lieu de la mettre au service de l'Allemagne (réputée sérieuse, par les... monétaristes bien sur!), des banques et des entreprises. Mais les eurobéats me diront: Pourquoi toujours la France, vous n'avez pas le plus gros PIB, ni la plus grande population comme l'Allemagne, alors arrêtez de vouloir diriger. Le problème, c'est la France qui est à l'origine du marché commun et de l'Europe. C'est nous qui avons tendu la main aux allemands pour contrer les Anglais. Et aujourd'hui, on voudrait nous dire arrêtez de penser qu'à vous? Et bien voilà, la France a cédé: elle n'a plus la maitrise de sa monnaie, ni de ses frontières et 80% des lois votées par le parlement proviennent de Bruxelles.

Les Français, surtout sous de Gaulle jouissaient d'une image arrogante dans le monde entier. Car la politique d'indépendance du Général passait souvent par des piques lancés aux américains. La France énervait, narguait, mais menait sa propre politique. 
C'est pourquoi beaucoup d'institutions internationales sont dirigées par des Français. Les Français sont réticents quant aux libre échange? Et bien on va mettre un Français, Pascal Lamy pour nous faire croire que ce sont des politiques qui avantagent les Français. Strauss Kahn au FMI, et bien sur la Trich' alias Trichet à la BCE. C'est d'ailleurs pour cela que, 2 agents espions américains, les fameux Pères Fondateurs (majuscules obligées!) Schumann et Monnet ont été embauché, car si la création européenne est une une création Française, il en sera plus facile pour eux de l'accepter comme telle.  
"Dans le monde il n'y a qu'une alternative : commander ou obéir". Ce vieil adage Napoléonien est riche d'enseignement, mais malheureusement, la France et nos dirigeants, depuis Giscard, ont choisit l'obéissance.


Au total, la France semble être vaincue, écrasée. Ce qui ne doit pas l'enterrer pour autant. Il faudrait à tout prix réagir pour enrayer cette spirale, qui nous mènera tôt ou tard, à la déchéance. Sarkozy est l'exemple parfait d'une France qui cède, qui se soumet pour faire plaisir aux américains, la réintégration dans le commandement intégré de l'OTAN place l'armée française sous l'égide américaine le tout, sans aucunes conditions. De fait, c'est tout l'héritage gaulliste, d'une France indépendante et sure d'elle même qui a disparu.


PS: Je remercie 1000 lecteurs qui ont trouvé le temps et le courage de me lire.

dimanche 7 mars 2010

Le mirage De Villepin.

La classe. L'élégance. Ce que Sarkozy n'a pas, De Villepin l'a. Grand diplomate, énarque, Villepin est un homme des cabinets.
Après la folie de l'affaire clearstream, qui n'est que la face cachée des coups tordus qui se trament à l'abri des arcanes du pouvoir, Villepin est sorti grandi. Pourquoi, après son bref passage à vide revient il en force? Quels ont été ses moyens d'action? Ici, nous nous pencherons sur quelques faits qui tendent à montrer qu'assurément, de Villepin n'est pas une alternative crédible.

Commençons toutefois par un petit éloge. Car il est vrai, Dominique De Villepin, alias DDV, possède beaucoup d'atouts. D'une part, tout le monde s'accorde pour dire qu'il incarne cette certaine idée de la France chère à De Gaulle, cette envie de hisser la France au sommet. Avec ses nobles moyens il est vrai. Aussi, il porte sur ses épaules la carrure bonapartiste, l'homme fort, le leader. D'autre part, il incarne non plus théoriquement comme le PS, mais dans l'action, une opposition féroce à Nicolas Sarkozy.
Néanmoins, si DDV est sur le devant de la scène, c'est justement parce qu'il incarne cette résistance au roi Sarkozy. La soif de vengeance de ce dernier aura conduit Villepin a être populaire chez les antisarkozystes, sans pour autant avoir un vrai programme d'opposition, j'y reviendrai.

Mais arrêtons nous pour les compliments. Car le but n'est pas ici pour faire de la promo à DDV. Bien au contraire. Même si la rigueur nous impose toutefois d'être le plus objectif possible.
Premier point qui à mon sens, est la pierre angulaire de cette mascarade: le gaullisme. De fait, les politiques DDV inclu, se permettent à tort et à travers de faire référence à De Gaulle, à la grandeur du gaullisme. Car Charles de Gaulle est qu'on le veuille ou non, le dernier héros de notre histoire. Il a encore une grande place dans le cœur des Français, c'est indéniable. Par conséquent, bon nombre de politiques l'invoquent sans cesse. C'est le cas de Bayrou notamment. Je regardais intéressé un interview de Bayrou, quand celui ci a  le culot de comparer sa traversée du désert avec celle qu'a connu De Gaulle de 1946 à 1958 ! Je légitime ce qui m'arrive en faisant référence à de Gaulle, pour montrer aux Français que non, je ne suis pas mort. Ridicule.
Bien pire, dans les sommets de l'État, un homme a réussi à faire croire à tout le monde qu'il l'était: cet Homme, c'est Nicolas Sarkozy. Il est tout simplement aux antipodes de la définition gaulliste. Libéral, pro américain, rabaisse régulièrement la France à l'étranger (...), Sarkozy est tout sauf Gaulliste. Et pour cause, il le sait très bien, c'est pour cela qu'il a engagé le "gaulliste social" Henri Guaino comme plume et conseillé spécial. La aussi tout aussi trompeur. Car, jamais De Gaulle cependant son franc-parler, n'aurait pu dire que "l'Homme africain n'est pas rentré dans l'Histoire". La plume de Sarkozy n'est pas Gaulliste, pas plus que le perroquet qui les répète sans même savoir ce qu'il dit.

Dès lors, l'utilisation à tort du mot "gaullisme" se révèle manifestement fallacieuse. Fallacieuse parce qu'elle induit les Français en erreur. Évidemment, se réclamer du général de Gaulle, cela sonne vrai et honnête. Ça, tout les politiques le savent, et en jouent. Or, à mon sens, l'usage du terme "gaullisme" ne doit pas servir les intérêts d'une clique politique aux idées souvent contraires à celles de De Gaulle!
 De même, ce n'est pas parce qu'on se veut rassembleur que l'on est Gaulliste. Car le gaullisme constitue à lui tout seul un paradigme. Une vision de la France et du monde. Lorsqu'on lit le chef d'œuvre de Alain Peyrefitte "C'était De Gaulle", on se rend vraiment compte que le gaullisme, c'est avant tout la volonté de protéger les intérêts des Français, par une politique de grandeur et honnête. On a  d'ailleurs pour coutume de retenir sa volonté de payer lui même ses factures d'électricité.
Non, les idées de De Gaulle méritent mieux que d'être vulgarisées et utilisées par des gens Guaino et autres pseudo gaullistes.

Ainsi, après avoir analysé comment, au plus au sommet du pouvoir, le mensonge gaulliste s'est propagé, revenons au cas Villepin. Car la aussi, l'imposture est manifeste. Dès sa sortie du tribunal, fidèle aux bonnes habitudes, De Villepin se réclame du général, décrétant son envie de créer un grand rassemblement autour de lui. Très bien.
De Villepin gaulliste? Le général s'en retournerait dans sa tombe! Qui a apposé sa signature, scellant ainsi la quasi privatisation d'EDF alors qu'elle proposait une fourniture d'électricité encore très peu coûteuse à l'époque? Faire de grands discours à l'ONU c'est bien pour montrer à quel point on est obsédé par la grandeur de la France Toutefois, céder devant les directives de la dogmatique et très libérale Commission européenne, ça c'est pas digne de la grandeur de la France.
Continuons, les Français ont la mémoire courte pour tomber sous le charme villepiniste, car Villepin fût l'un des Premiers ministre le plus impopulaire de la Vème République. Logique, quand nous n'avons jamais été confronté à l'exercice du suffrage universel. Ironie du sort, Villepin me fait penser à toute cette clique de  technocrates Bruxellois qui  voguent dans les sommets du pouvoir européen, sans jamais être élus, et par conséquent, sans aucune légitimité.
Enfin et surtout: le CPE. L'argument économique est le suivant: les patrons recruteront plus facilement si les emplois sont plus flexibles. Jamais une réforme n'a pu à ce point, discriminer la jeunesse française. En d'autres termes, on a besoin de toujours plus flexibiliser pour donner un emploi (précaire) aux jeunes. Quitte à ce que ce soit un emploi d'un an, tant pi c'est un emploi quand même. Comme la formation d'apprenti, on travail beaucoup pour 600€ par mois, à ce prix là bien sur qu'il y'a du travail. En fait, le CPE consiste à faire payer à la jeunesse Française, les excès de la mondialisation totale, celle qui fait travailler des enfants asiatiques pour une bouchée de pain et qui concurrence de façon déloyale les travailleurs occidentaux. Or, au lieu de faire payer ça aux jeunes travailleurs, pourquoi ne pas de protéger nos emplois par une politique monétaire moins rigoureuse, ou encore par une taxe (carbone par exemple) aux frontières de l'Europe, pour renchérir le prix des produits chinois. Car ce dumping écologique, fiscal et social ne peut plus durer. Ou alors on persiste à offrir des emplois au rabais, précaire et peu rémunérateurs.
Au total, tout ces excès là, ce n'est pas aux jeunes Français de les payer ! D'autant que ces théories absolues et dogmatiques sont biaisées, la preuve, la baisse de la TVA dans la restauration devait créer 20000 emplois. Malheureusement, nous sommes encore loin du compte.

Au total, De Villepin est libéral, par conséquent, ses idées ne sont pas novatrices, et ne sont là non plus, aucunement similaires à celles de de Gaulle. Son image s'est construite grâce aux médias, qui participent à la politique "people". C'est pareil pour Fillon qui du jour au lendemain, se retrouve adulé par la presse Française, notamment par le Point.
Finalement, d'autres alternatives sont plus cohérentes et crédibles, Nicolas Dupont-Aignan par exemple symbolise cette droite honnête à mon sens parce qu'elle n'a pas été pervertie par les idées reagano-tatchériennes et parce qu'elle vise réellement l'intérêt des Français.


Malgré la haine qui les sépare, Villepin et Sarkozy ont les mêmes idées, aujourd'hui manifestement biaisées. Le villepinisme n'apportera rien de nouveau à la France, si ce n'est de nouveaux discours démagogiques et pseudo gaullistes sensés piéger les Français. Indubitablement, Villepin fait parti de cette droite conservatrice qui a trahi la droite gaullo-keynesienne qui fit pourtant  les grandes heures de la France. 

dimanche 21 février 2010

Quand l'État dérape

La Roumanie des années Ceausescu a vécu une longue période ou rien ne résistait au "génie des Carpates". Au point que sa femme, en guise de divertissement, plaçait des micros chez certains ménages roumains. Rien n'était trop beau, l'État roumain se permettait tout, même jusqu'à des profondes atteintes à l'intimité.
Les soviétiques au sens large n'ont jamais réussi à se défaire de l'omniprésence étatique, cependant que celui ci prenait en charge les transports, la santé. On est ici aux antipodes de l'Amérique contemporaine dont la classe visée par la réforme sur la santé de Barack Obama semble sceptique vis-à-vis de celle ci puisqu'elle prévoit certaines entraves aux libertés totales: choix du médecin etc. C'est dire si l'individualisme américain est poussé à l'extrême.
Dans les 2 cas ici, l'État à dérapé. D'une part, l'État soviétique s'était décidé à tout contrôler, tout savoir. D'autre part, l'État Américain et la révolution conservatrice ont permis, disons les choses comme elles sont, la quasi suppression de l'État dans la vie des ménages, au point que ceux ci sont désormais persuadés que l'État est le problème. Ce n'est pas d'ailleurs pour rien si Reagan est toujours la personnalité préférée des Américains.

Portons maintenant notre réflexion au sein de l'Europe, plus particulièrement la France. De fait, l'Union européenne a imposé aux États de renoncer à la maitrise de leurs monnaie, mais pire encore, 80% des lois votées dans notre Parlement proviennent de Bruxelles. Non, je ne vais pas ici encore une fois attaquer l'Union, je pense que le lecteur aura bien compris par lui même à quel point tout les eurocrates nuisent à la France. Quoiqu'il en soit, tout les pouvoirs que l'État a donné à des institutions non-élues, et à des gens totalement incontrôlés, ce sont naturellement des pouvoirs qu'il ne possède plus. La perte de ces pouvoirs à tendu à réduire les pouvoirs du Président, qui est aujourd'hui, tout sauf un hyper président. Alors celui ci, pour exister, pousse le Premier ministre "vers la sortie". Si il ne le fait pas, on en arrive à un Président inexistant. De là l'immobilisme du quinquennat Chiraquien ( mais pas de ses ministres) ! Sauf que Chirac, c'est pas Sarkozy, ce dernier voulant faire parler de lui, n'hésite pas à empiéter  sur les pouvoirs de nos ministres qui sont voués à devenir de simples pantins béni oui-oui pour exister, ne serait-ce que médiatiquement.. De là la quasi absence de Fillon qui se retrouve par conséquent affaibli. Après on fait semblant d'agir. "Words words words"comme dirait Éric Zemmour. On crée un atmosphère de spectacle politique, de présidence active et réformatrice, cependant que nous savons très bien que Sarkozy n'a plus aucun pouvoir.
Dès lors et c'est là que je veux en venir, que se passe t-il? Quand nous n'avons plus la maitrise de nos frontières, de notre monnaie, de notre politique budgétaire (contrainte par le Pacte de stabilité), il reste quoi? Et bien, des politiques de régionales voire même départementales... C'est ainsi que Chirac s'est fait réélire en 2002 sur des thèmes bateaux: lutte contre le cancer et plan d'action pour la sécurité routière.
Pire, on observe depuis le début du XXIème siècle, un État pesant, nous disant sans cesse, ce que nous devons faire: Fumez pas, allez dans les bistrots mais interdit de fumer, conduisez mais pas vite, buvez mais avec modération. En fait, l'État s'étale, sans se rendre compte que ses politiques se révèlent désastreuses. Les lobbys anti tabac, stigmatisant les fumeurs, sont à l'origine de la fermeture de 5000 bistrots en à peine un an !
Toutefois, pour un État qui se revendique libéral cela passe d'autant plus mal. Car par définition, on laisse l'Homme livré à lui même, lui seul sait comment gérer sa vie, l'Homme est sacralisé. Je ne suis pas, pour ma part, ultra libéral au sens philosophique du terme. En d'autres termes, l'Homme est bon, laissez le vivre. Je pense pas qu'il faut un minimum de règles nécessaires à la vie en société. Or la, on empiète sur des libertés pourtant élémentaires et cela à mon sens, c'est réellement dangereux.

Après ce petit développement, analysons maintenant le capitalisme. Car le socialisme et capitalisme, pourtant aux antipodes, semblent toutefois converger dans la mesure ou ceux ci mènent à une sorte de totalitarisme. La divergence reste qu'à l'époque soviétique c'était l'État qui savait tout. Pour ce qui est du capitalisme, ce sont les sociétés qui savent tout. Car la consommation comme modèle, suppose des entreprises qu'elles connaissent leurs préférences. Enquêtes, sondages etc, tout est bon pour connaître le consommateur. Même les moyens les plus illégaux.
Mais comment? Avec une carte bancaire, l'établissement sait ce que vous achetez, avec votre carte de transport, l'entreprise connaît approximativement vos emplois du temps, avec vos cartes de fidélités, les entreprises savent quels sont vos goûts, avec les caméras, l'État sait qui nous sommes etc. C'est, au total, ce que Jacques Attali, dans un de ses bons livres "Une brève histoire de l'avenir" appelle l'Hyper surveillance.

Enfin, évoquons ici les impôts. Instrument phare de la politique de l'État. Ça fait 30 ans qu'on nous dit qu'il faut les baisser, notamment pour les plus riches. C'est vrai que rendre l'argent aux riches peut conduire à un dynamisme certains. Toutefois, l'évidence que la bande à Laffer a omit, c'est que plus on rendait de l'argent aux riches, plus ceux ci en faisaient n'importe quoi. A quoi a servi l'argent rendu aux riches? Si ce n'est conduire à une spéculation effrénée d'une part, et la construction de bulles, de l'autre. Pourquoi ne pas rendre plutôt de l'argent à la classe moyenne, qui, je le dis, est littéralement pillée. Les 400 millions d'€ donnés au titre du bouclier fiscal, pourquoi ne pas les donner à la classe moyenne
A la vérité, notre pays est en retard sur le plan fiscal. En appliquant la vulgate libérale en matière d'impôt, l'État pense se moderniser. Or, peut on parler de modernisation, quand on crée 20 impôts par jours, quand les collectivités augmentent pour certaines jusqu'à 10% leurs impôts locaux! L'État réussi l'exploit, de prélever 54% de la richesse nationale, soit plus que la Suède, mais pour de très mauvais résultats: paupérisation, chômage, inégalités... C'est devenu presque schizophrénique, d'un coté, on prétend réduire les impôts, de l'autre on crée des impôts partout. Ainsi a t-on crée un impôt sur les clés USB !

Folies fiscales, surveillance de plus en plus importante, tel est le constat dramatique de ce que le capitalisme, l'Union européenne ont engendré. A mon sens, nous nous approchons doucement vers une dictature très légère, ou sous couvert du mot "démocratie", nous pensons encore avoir un réel pouvoir. La dictature du capital, s'est en fait substituée à celle du prolétariat.


Le capitalisme a besoin de règles et de contraintes, Taxer la spéculation, décourager les investissements non productifs favorisant les rentes faciles doivent être les lignes conductrices. L'hyper surveillance annoncée semble inévitable. Quant à l'État, il doit au plus vite se retirer de là ou il ne doit pas être, en bridant toujours plus certaines libertés individuelles.

samedi 13 février 2010

Le néolibéralisme n'a (malheureusement) pas perdu.

 

Le problème avec une théorie économique erronée, c'est quand elle influence le pays le plus puissant du monde. La révolution néo-conservatrice aux États-Unis  laisse une dette abyssale: 12000 Milliards et une population en voie de paupérisation. Le second problème, c'est quand les dirigeants européens se laissent séduire par ces théories.


Le socialisme à la mode soviétique aura duré 80 ans. L'ultra libéralisme, à peine 30. Ici, j'entends par ultra libéralisme, les méthodes les plus extrêmes regroupant des baisses d'impôts massives, un libre échange total, un retrait de l'État toujours plus poussé ( ce dernier d'après Reagan n'étant pas la solution, mais le problème). De même, cela implique la croyance quasi absolue dans l'économie de l'offre, toujours privilégier l'allègement des charges pour les entreprises conformément à la "citation" de Helmut Schmidt, ex chancelier de la RFA: "Les profits d'aujourd'hui sont les investissements de demain et les emplois d'après-demain." Je reviendrai brièvement  sur cette phrase dans un prochain paragraphe. Autant rassurer le lecteur, il ne s'agit pas ici d'un cours d'économie mais je dois juste effectuer quelques détours historiques. Toutefois, à la fin de mon développement, je m'efforcerai de montrer qu'en effet, le néo libéralisme n'a (dramatiquement) pas perdu et qu'il résiste tant bien que mal à une crise qui contredit pourtant tout ses dogmes!


1870, Léon Walras, économiste Francais ( trop rare pour être souligné), William Jevons ont essayé de modéliser les comportements humains, reprenant ici certaines thèses de Turgot. Celui ci est rationnel, calculateur et fait toujours les meilleurs choix. Ils ont introduit les mathématiques pour démontrer scientifiquement que le modèle de concurrence pure parfaite est bel et bien le meilleur. 
C'est la que tout a dérapé, des économistes contemporains très connus comme Robert Lucas (parmi tant d'autres) (Prix Nobel 1995) se sont servis de ces modèles pour en faire une science arrogante, indépendante et absolue. De là la dénomination inexacte de "science économique".


Alors revenons en à ce que nous avons évoqué plus haut. L'économie devenue science se base désormais sur des dogmes, des vérités immuables. Supprimez le SMIC, il n'y aura plus de chômage. Baissez les charges des entreprises, elles investiront, créeront de l'emploi etc. (Or, encore faut il distinguer les entreprises en France par exemple ou les entreprises du CAC 40 sont soumises à un impôt de...8% quand, pour les PME il peut être 2 fois supérieur!)
Ainsi, lors de la chute du Mur de Berlin, dont je maintiens qu'elle n'a pas été bénéfique pour les européens du fait des délocalisations à l'est, de la toute puissance allemande (que Mitterand craignait déjà à l'époque !) et d'un libre échange total, poussé à l'extrême. Bref, le capitalisme s'est vu trop beau trop vite. Et les économistes avec! Le néo libéralisme aura même perverti la gauche allemande (SPD). Notre gauche, elle s'est retrouvée à privatiser, et effectuer des réductions d'impôts. Mais la droite aussi, a été pervertie. Elle n'a pas toujours été néolibérale. Aujourd'hui, elle est bien loin de la droite glorieuse de l'après guerre qui elle, était  keynésienne.
Le néo libéralisme est devenu la nouvelle pensée unique, on retrouve ce courant dans le Traité de Maastricht, dans la plupart des thèses des prix Nobel, (Lucas, Friedman, Becker...) dans les recommandations des grands instituts OCDE en première ligne puis OMC, FMI, Banque Mondiale... D'ou  notamment le "Consensus de Washignton" 
Cependant, en 2007 la crise des subprimes vient dévaster en quelques mois toutes les thèses néolibérales, à tel point que Bush Fils, qui ne refuserait certainement pas l'affiliation libérale, a même nationalisé une banque, contredisant la vulgate libérale affirmant qu'il faut laisser faire cela purifie le marché et cela supprime les entreprises qui ne sont pas efficaces (comprendre efficace dans la Jungle néolibérale.)
Ainsi les médias ont-ils insisté sur le rôle des traders dans la crise. Au point que ceux ci aient été pris en grippe par la planète entière. Or, ce n'est pas tant les traders qu'il faut condamner, mais le système libre échangiste total. De fait, celui ci a, depuis plusieurs années, empêché les salaires augmenter. Le schéma est simple, on va produire en Chine pour une main d'œuvre docile et peu couteuse, ce qui implique licenciements et délocalisations. Le chômage structurel de masse est donc devenu l'apanage des pays industrialisés. Sauf les pays aux marchés du travail ultra-flexibles comme les États-Unis mais où, nous le savons bien, le phénomène de poor workeur gangrène la société. Toutefois, l'insatiable appétit de consommation des américains, conjugué à une glaciation des salaires a naturellement conduit à un endettement des ménages sans précédent. De là la crise financière.
Néanmoins, nous nous trompons de cible, personne, ni même aucun grand parti ne remet en cause ce libre échangisme total et DE-LO-YAL celui qui nous a mené à la crise. Pourquoi déloyal? Parce que des salariés aux conditions de vies à peu prêt décente sont concurrencés par des quasi esclaves chinois sans sécurité sociale, payé avec un bol de riz et travaillant dans des lieux insalubres. Tant que les campagnes chinoises, qui constituent l'armée de réserve industrielle arriveront en masse, les salaires des ouvriers chinois n'augmenteront jamais et cette odieuse concurrence persistera. Même nos agriculteurs sont victimes! Comment reprocher à un consommateur d'acheter son kilo de tomates en Espagne du fait d'un prix 2 fois moindre? C'est aujourd'hui cela, le modèle de concurrence total, inscrit dans les traités européens mais que aucun des politiques ne veut voir.

"Nous sommes tous Keynésien maintenant". Quelques années plut tard: "mais aujourd'hui nous ne le sommes plus". Milton Friedman s'est battu contre Keynes et maintenant c'est lui qui semble avoir perdu. Mais en fait, ce constat est aux antipodes de la vérité. Jamais, dans les faits Friedman et ses thèses ont été remis en cause. Pêle-mêle, voici des exemples, l'Allemagne prévoit encore des baisses d'impôts favorisants les plus riches, les conservateurs sont partout, Ben Bernanke de  l'école de Chicago (temple de Friedman), à la tête de la FED. Un autre encore à la tête de la ...BCE. Cette dernière est l'archétype de la pensée de Friedman: Inflation zéro, banque indépendante du méchant pouvoir politique. Et tout cela,  gravé dans le marbre du Traité de Lisbonne (et Maastricht). Comme quoi, cependant la crise, les chantres de l'ultra libéralisme, les conservateurs et les tenants du tout-marché ont toujours une place au soleil au sein du monde économique et leurs théories encore d'actualité.



Jean-Claude Trichet, dont l'indécence du salaire sera mentionnée ici: 400000€/mois, louche dans l'affaire du crédit Lyonnais, est LE disciple de Friedman. La BCE a une peur pathétique de l'inflation, et Trichet dit "défendre férocement de l'indépendance de la BCE". Ce n'est rien d'autre que la simple retranscription des dogmes de Friedman. Or ces dogmes se sont avérés faux, pourtant rien ne change.

Par conséquent la crise n'entrainera jamais, à mon sens, la moralisation du capitalisme. D'une part parce que celui est  amoral, d'autre part, parce que la crise, outre la stigmatisation systématique des hauts salaires, n'a pas remis en cause le système libéral poussé à l'extrême: concurrence insupportable, libre échange déloyal, paupérisation chronique des populations des pays développés.
Vraisemblablement, un tel diagnostic suppose un écartement des gens qui nous ont amené la, de faire de nouveau confiance en une force politique honnête avec un programme cohérent, crédible et réellement au service de l'intérêt général.

dimanche 7 février 2010

Pourquoi dire non à la Burqa.

Commençons ici par une mise au point simple. Je ne suis pas islamophobe ni xénophobe, je ne suis pas raciste ni facho. Je vais revenir sur le débat sur la burqa, l'identité nationale, l'immigration (...) Toutefois, il faut déjà rappeler que la plupart des cas ne concernent pas la Burqa mais le niqab. Ce dernier n'étant pas pourvu d'une grille au niveau des yeux. Drôle de manière d'ailleurs des médias Français de nommer ça burqa alors que ça n'en n'est pas une...

1ère raison de dire non au niqab (burqa inclue bien entendu) dans les lieux publics: je commencerai par le plus simple, sincèrement une burqa c'est moche. Puis ça fait peur, on croirait voir un fantôme noir qui se balade puis pour le coup on dirait vraiment une prison. C'est un sinistre vêtement noir.
Outre l'aspect esthétique, ce vêtement est le symbole d'une population qui demande toujours plus à la République de se soumettre à eux. Or la République est pas nature laïque, ce qui implique de ne pas porter un vêtement religieux et barbare et qui de surcroît nie les libertés féminines dans un lieu public. Et ce dernier argument ne vient pas de la bouche d'un féministe convaincu! Certaines vous diront qu'elles le porte librement au nom de l'Islam, d'autres pour cacher leur visage, ne voulant pas être salie pas de vulgaires visages d'Hommes. Toutefois, ce n'est pas un argument valable. A mon sens, si la personne est étrangère, se voiler volontairement en toute impunité est une insulte à la République, à son pays d'accueil, par conséquent elle ne respecte pas les lois du pays. C'est normal, on ne va pas aller imposer nos cultures à des pays qui la refuse. Peu importe qu'elle soit Française ou étrangère, le prosélytisme est proscrit en France parce qu'il  est en contradiction avec la République Laïque, on ne se montre pas avec des insignes religieux point barre, pourquoi chercher la provocation? Pourquoi, sous prétexte qu'ils sont de plus en plus nombreux, nos principes républicains devraient-ils être abrogés? De fait, quand une jeune dame veut se baigner avec le fameux Burkini, n'est ce pas le symbole d'une provocation, d'une envie de toujours en réclamer plus, et que plus on en a, plus on en réclame? Pourquoi devrait-on tolérer tout ces débordements, quand bien même nous sommes en train de les combattre en Afghanistan?

Le seul vrai meltin'pot qui existe au monde, c'est en France et non pas aux États-Unis comme on essaye de nous le faire croire. Parce que ces derniers se gardent bien de préserver un modèle ultra-communautariste, où, cependant l'élection d'Obama, le racisme persiste. Les peuples ne vivent pas ensemble. Or en France, on a observé pendant longtemps l'aptitude des peuples à s'assimiler, c'est à dire, à ne pas garder leurs coutumes et à s'intégrer sans mal. Dès lors, une immigration peut être possible, comme nous l'avons vu avec l'arrivée de travailleurs portugais, italiens etc au début du XXème.
Toutefois, le bas blesse quand la population s'attache à garder ses coutumes, qui au lieu de se soumettre à la République comme d'autre l'ont fait avant, soumette la République à leurs coutumes, leurs langues que la plupart enseignent à leurs enfant bien avant le Français, ce qui éloigne les possibilités d'intégration déjà minces... Par exemple, je lisais un papier intéressant du Point rapportant l'histoire d'une dame qui portait la Burqa (d'où le titre "ma vie en Burqa"), cette dame disait avoir nommé sa fille Islam. Alors,on peut critiquer l'école et les autres institutions sensées intégrer les étrangers, quand on voit ça on se dit que ces gens là ne veulent pas s'intégrer. Sans cesse, la plupart nous rappellent qu'ils ne sont pas Français lors de manifestations sportives, par exemple, hymne national sifflé, drapeaux autres que le drapeau Français: sacralisé. Symbole d'une France de plus en plus méprisée. Dès lors, pouvons nous en conclure que ces gens là veulent être en France pour éviter la misère (ce qui semble normal) profiter d'un généreux système sans pour autant faire des concessions: Se soumettre à nos mœurs (pas de polygamie), nos lois, nos coutumes (accepter la laïcité), notre République.


Jusqu'où ces débordements vont-ils aboutir? Plus nous céderons, plus nous inciterons le communautarisme à se propager, c'est à dire, les gens ne vivant qu'entre eux.

La France,contrairement à ses voisins n'a pas besoin d'une immigration massive. Grâce à des politiques efficaces, nous avons un taux de fécondité par femmes très correct (autour de 2 enfants par femme). Bien loin d'un 1.2 enfant par femmes en Italie ou en Allemagne. Une immigration de masse se révèle néfaste pour la France, déjà parce qu'elle pèse sur la baisse des salaires. Un main d'œuvre facilement exploitable qui est bien moins gourmande qu'un Français qui pourrait être un peu trop exigeant à leurs yeux. Là, les chefs d'entreprises dans le bâtiment et autres secteurs moins connus y trouvent donc bien des avantages! De là l'idée très répandue chez les élites que l'immigration amène la croissance !

Le non dit de l'histoire, c'est que la France n'a plus les moyens d'accueillir des populations étrangères. Qu'elles soient kurdes ou autres. La plupart des nouveaux immigrants se retrouvent dans des banlieues pauvres qui deviennent des zones de non-droits (Saint Denis etc). De là la ghéttoïsation chronique de nos banlieues. Par ailleurs, la pauvreté (ou la misère) ne peut être la seule condition pour obtenir la nationalité Française. Sinon, tout les miséreux la réclamerait... Or, on ne peut pas donner à des gens étrangers ce que l'on ne peut pas donner à nos propres citoyens. Ainsi, le rapport d'Emmaüs fait état de près de 3.5 millions de mal-logés. Dès lors, pouvons nous accueillir des populations étrangères sans rien avoir à leurs donner? Des milliers de gens sont dans la rue, comment le prendront t-ils si des gens venus du monde entier avaient droit à un logement ou des aides généreuses de l'État alors que eux sont laissés au bord de la route...? C'est une attitude schizophrénique, on ne peut pas dire faîtes rentrer de la misère quand un nombre considérable de nos propres concitoyens en souffre déjà... Naturellement, les biens-pensants me rétorqueront qu'un grand pays comme la France ne peut pas laisser des gens au bord de la route. A fortiori si nous sommes le pays des droits de l'Homme. Néanmoins, cela ne doit pas faire de nous un pays qui dit oui à tout pendant que d'autres comme les anglais jouent les expulseurs à tout va (confère "l'Angleterre tue").  Ce titre de pays des droits de l'Homme ne doit pas être synonyme de toujours tout accepter ( immigration massive, prosélytisme... ) mettant ainsi en danger nos propres valeurs. Non, nous ne pouvons pas dire oui à tout le monde, oui tout le temps, sous prétexte de misère, si douloureuse soit-elle bien évidemment. Et comme de Gaulle le disait: "A force de dire oui à tout, on disparaît soit même".


Notre pays souffre déjà d'une misère qui s'intensifie: précarité, chômage, mal-logement. Beaucoup d'entre eux sont délaissés. De fait, pouvons nous nous permettre de donner à d'autres ce que l'on ne peut donner à nos propres citoyens ?

Au total, la France est certes laïque, mais elle reste toutefois de culture chrétienne. Par conséquent, la chrétienté ne peut pas choquer un Français et si une église ou un crucifix choque, qu'ils ne viennent pas! Un étranger choisi la France, ainsi, il ne va pas la choisir si il est choqué par sa religion principale! En outre, les gens qui critiquent ceux qui se baladent dans la rue avec un crucifix en disant  que c'est contraire à la laïcité oublient que le signe est bien souvent discret et que comme dit plus haut, la France (et même l'Europe) est le berceau de la chrétienté, d'ailleurs, le crucifix, ce n'est pas le symbole de milliers de femmes emprisonnées sous un vêtement féodal, archaïque, barbare et hideux !

dimanche 31 janvier 2010

Dissidence.

On a pour coutume de retenir la célèbre action de Soljénitsyne  qui a courageusement fuit son État totalitaire et oppressant, qu'était l'Union soviétique. Laquelle d'ailleurs ne s'en retrouvera pas moins ébranlée.
Dans le paysage politique actuel quelques personnalités ont osé franchir le pas de la dissidence cependant que d'autres préfèrent rester dans leur moutonnerie. 
Les plus célèbres dissidents sont d'une part Mélenchon, qui au moins a le mérite d'être un vrai homme de gauche, accompagné d'un grand économiste qu'est Jacques Généreux. Le postulat de Mélenchon est simple, le PS est devenu quoi qu'on en dise, très libéral et depuis le tournant de la rigueur en 83, n'a plus vraiment d'idée. D'autre part, Nicolas Dupont-Aignan, là aussi en total désaccord avec son ex-parti de plus en plus européen et libéral, et de moins en moins Gaulliste.

L'État, dont la principale mission était d'assurer l'intérêt général, ne sert aujourd'hui plus que l'intérêt de ceux qui le dirige. C'est au fond, le principal mal de notre démocratie. Nous sommes perdus devant les intérêts de la classe politique, on ne sait pas qui veut être ou.
Exemple: Valérie Pécresse, chouchoute des zozos militants UMP, qui se présente aux régionales et qui part en campagne. Comment peut-on, en ayant une si grande responsabilité (celle de mener une politique cohérente pour les universités), penser à autre chose que ça. Le ministère ne lui convient t-il pas? D'autant que ce ministère est capital puisque les universités sont en voie d'être privatisées, il faut donc se dépêcher de trouver une solution voire une alternative. Toutefois, ici Mme Pécrèsse semble s'en foutre totalement. C'est une négation pure et simple de l'État... Évidemment, on peut rêver à une promotion,  l'ouvrier chez Renault peut espérer monter en grade. Mais là, à un sommet si élevé de l'État, est ce bien raisonnable? Non
En outre, on les voit se battre pour la chaise de conseiller régional, Pécrèsse et sa horde de lèche botte pro UMP accusant Huchon de ne rien faire. Comme si  elle allait tout changer... Mais à votre avis, quel peut être le slogan de campagne? "Avec moi tout va changer"? "Changeons tout ça ira mieux?". Non c'est "Changer, c'est possible."
 

BOO! Ne vous inquiétez pas, une fois de plus je vais tout changer !

Dès lors, comment peut-on encore avoir confiance en ces partis crapuleux. Même le modem... Bayrou, dans son très bon ouvrage "Abus de pouvoir " nous décrit la France sarkozyste telle qu'elle est aujourd'hui: magouilles, argent etc... Or, tout en traitant de cette politique, pas un seul mot sur l'Europe alors que le plus gros "abus de pouvoir" de Sarkozy, c'est d'avoir ratifié Lisbonne contre la volonté du peuple. Crime juridique, et moral. Le mutisme de Bayrou sur ce point est consternant. Mais on sait bien que le centre droit Français est connu pour ses positions libérales et atlantistes et européennes . Pauvre Bayrou par ailleurs: tout les membres du Modem s'en vont, en quête d'une plus grande popularité dans le parti du spectacle qu'est l'UMP. Ainsi, Bayrou se revendique à gauche, quand la gauche ne veut pas de lui et quand ses membres foncent vers l'UMP.  Autrement dit, on a un homme qui se veut de gauche , dont ceux qui sont de gauche ne veulent pas (en le qualifiant d'homme de droite notamment pour sa volonté d'instaurer une TVA sociale...) et dont les membres filent à droite. Pour la gloire sûrement n'est ce pas Hervé Morin, piteux ministre de la Défense... Comme quoi, ces partis ne sauveront jamais la France par exemple, tous disent  à chaque élections européenne "changer l'Europe'" Or, ce n'est pas avec 72 membres sur 570 et quelques qu'ils vont la changer l'Europe! Surtout avec un programme qui très souvent est sans queue ni tête. D'ailleurs que font les conservateurs européens au parlement actuellement?
Au fond, cette politique tripartite, UMP PS MODEM, n'a plus de sens, tous s'allient au parlement pour voter les mêmes directives, tous nous promettent constamment le changement.
Décidément et plus que jamais, l'avenir semble bel et bien promis aux dissidents...

dimanche 24 janvier 2010

De l'Europe en général, de la France en particulier.

Un titre bien original, que Séguin écrivit déjà en 1992. Cela m'évoque une volonté de recentrer l'Europe sur la France, et non pas fondre la France une l'Europe qui semble plus que jamais dominée par l'Allemagne.
Une nation, ce sont des grands hommes, hommes qui ont participé à l'unité d'un pays, d'une nation. Or aujourd'hui, dans le système scolaire Français, on parle plus  des fameux "pères fondateurs de l'Europe" que sont Gasperi, Schumann (ministre de Pétain sous Vichy), Monnet ( "un malade avant tout soucieux de servir les américains" disait de lui De Gaulle.) Adenauer (...) que de Napoléon même! Tous les grands hommes, qui ont participé à la fondation de leurs nations sont négligés. Nous parle t-on de Colbert? De Garibaldi pour Italie? Bismarck pour l'Allemagne? Non, tout ces Hommes sont délibérément omis, peut être parce qu'on essaye tant bien que mal de nous faire tout sentiment patriotique pour mieux faire passer l'idée d'une l'Europe fédérale au détriment d'une Europe des Nations. Regarder une carte de l'apogée  de l'Empire napoléonienne par exemple est une fierté. En outre, une réforme du collège a supprimé l'enseignement de Clovis en 5ème! Mais pourquoi s'entêter à volontairement supprimer l'enseignement des grands hommes qui ont fait l'Histoire des nations par des escrocs payés par la CIA que furent Monnet et Schumann ?
Mais ce n'est pas tout, au risque de nous faire oublier nos sentiments nationaux, l'Union européenne se permet aussi d'écraser la France: sur le plan juridique d'abord. Comment la France, pays souverain, peut être  ainsi condamnée par une pseudo Cour européenne de justice? Pouvoir régalien dit-on: Police, Justice, Monnaie. Or, il semblerait bien que dans certaines affaires, nous n'ayons ni justice (souveraine) ni monnaie, la gestion de cette dernière étant aux mains d'un fou furieux, disciple de Friedman: Jean Claude Trichet. Jusqu'à quand allons nous continuer rendre les armes nationales?

« Quelle est donc cette démocratie européenne pour laquelle quand c'est « oui » c'est « oui » à tout jamais (Maastricht) quand c'est « non » (référendum de 2005) c'est « oui » quand même.

Qu'est ce que être eurosceptique aujourd'hui? Pour l'élite bien pensante, c'est d'abord et surtout être antieuropéen. C'est à dire, quiconque ose songer à une Europe différente est directement taxé de nazi. Nicolas Dupont-Aignan, dans son très bon livre Le coup d'État simplifié relève des réactions de journalistes dans la presse suite au non Français au Traité constitutionnel de 2005: Adler nous taxe de xénophobe, un autre dont j'ai oublié le nom dit "certains devraient repenser à Auschwitz". Quelle incroyable cécité,  quelle démagogie... Ils ne comprennent donc rien! Ainsi, ce n'était  pas tant un non à l'Europe mais un non à cette Europe! Celle qui depuis 20 ans doit devenir sociale, celle qui avec la monnaie unique devait nous apporter une croissance exceptionnelle, celle qui devait créer des emplois. Non avec l'Europe, c'est échec sur échec comme le montre la stratégie de Lisbonne qui devait "faire de l'Europe l'économie de la connaissance" et autres niaiseries de ce genre dès 2010 (quel bide). Mais attendez(!) vous dirons les eurobéats, l'Europe ne se fera pas d'un jour! Je leurs répondrai ceci: 20 ans de chômage de masse. 10 ans de politique monétaire catastrophique. 20 ans de démocratie bafouée, 20 ans que cette Europe se fait sans les peuples et de surcroît, contre la volonté des peuples. 20 ans de croissance quasi atone cependant la bonne parenthèse de la fin du XXème siècle, 20 ans de promesse non tenues, c'est ASSEZ ! C'est toujours le prochain traité qui doit apporter la prospérité, vous verrez avec Maastricht tout ira bien, puis arrivé au Traité de Lisbonne, c'est avec celui ci que l'Europe avancera. 20 ans de gâchis.

Toutefois, cette mascarade ne sert qu'à une chose: protéger l'argent. Cette Europe est une Europe faite par les entreprises, pour les entreprises et qui de surcroît cède constamment face aux lobbys étrangers. Cette Europe qui devait nous rendre plus fort, n'est en fait qu'un rideau de fumée, parce que l'Europe est ouverte à tout les vents. De là les énormes déficits commerciaux Français en partie (d'autres facteurs agissent bien sur). Seuls des pays comme l'Allemagne ou les Pays-Bas, connu pour être des machines exportatrices profitent de cette ouverture, et de cet euro fort contrairement à la France qui a besoin d'un euro faible ( cf le livre de Christian Saint-Étienne : La fin de l'Euro). L'Europe comme les eurobéats le disent si bien, est un grand marché fort de ses 500millions de consommateurs. Mais le drame commence ici, car dès ses débuts, depuis le traité de Rome, l'Europe était déjà vendue aux entreprises étrangères. Néanmoins, à l'époque subsistait t-il encore des droits de douanes, un certain protectionnisme. Or aujourd'hui plus rien de tout ça, libre concurrence, concurrence non faussée (etc...). C'est l'apogée de l'asservissement, nous ne sommes plus que des consommateurs, ce qui était certes, déjà le cas avant, mais encore plus le cas aujourd'hui. Nous nous sommes fondus dans un moule qui est le grand marché, lui même institué pour les entreprises. C'est cela, là vraie Europe, qu'on le veuille ou non. L'apogée de l'ultra-libéralisme européen  est synonyme de  soumission des nations et d'asservissement des consommateurs  Toutefois, l'appauvrissement chronique des européens, particulièrement des Français se fait sentir. De fait, à force d'harmoniser par le bas, de délocaliser, comment les entreprises vont elles trouver des consommateurs ?

Au total, à mon sens, il est temps de remettre sérieusement en cause cette Europe, que la démagogie des eurobéats cesse (confère Minc, Adler et compagnie), que la censure des eurosceptiques s'arrête, et que la thèse d'une Europe des Nations reviennent au premier plan dans le débat politique Français. Cela nous changera des sempiternelles querelles droite-gauche. Et ce sera heureux.
Aussi prête t-on Général de Gaulle cette citation: "L'Algérie est une épine dans le pied de la France". Aujourd'hui, depuis le traité de Maastricht et a fortiori depuis Lisbonne, l'épine dans le pied de la France c'est cette Europe.

dimanche 17 janvier 2010

Décéption.

J'ai été déçu par Nicolas Sarkozy. Déçu parce que je pensais qu'il pouvait changer vraiment les choses.  Un peu comme la gauche qui en 81, entendait changer la vie. Mais je n'ai qu'un reproche à lui faire: il est l'instigateur de la politique du spectacle. Celle qui consiste à pipoliser la politique. J'ai été déçu parce que je ne m'attendais pas à voir une personne comme Rama Yade au gouvernement. Ce sont des nominations démagogiques. D'autant que nous le savons tous, Sarkozy a placé Dati et Yade pour acheter la paix social et pour faire l'éloge de la diversité. Rien d'autre. C'est la même histoire que les quotas. On va accepter des gens issus de milieux pauvres parce qu'ils sont pauvres. Certains recevront l'agrégation parce qu'ils faisaient parti de ces quotas.
Toutefois cette politique est à mon sens dramatique. Dans le cas de Yade, laquelle je ne nie pas les compétences politiques (cachées sûrement), c'est tout à fait dramatique. Secrétaire d'État au sport... sans absolument rien connaître au sport. Quand on l'entend, on sent qu'elle a apprit sa leçon juste avant. Des fois ça dérape lorsqu'elle dit que la France s'est faite éliminée par l'Uruguay en championnat d'Europe...(non vous ne rêvez pas, l'Uruguay joue bien le championnat d'Europe).  Mais c'est d'autant plus grave que les responsabilités y sont elevées, le secrétariat des sports, c'est connaître les dossiers de candidature de la France pour l'organisation de championnats internationaux, c'est connaître l'état des lieux dans les stades, connaître les problèmes liés au hooliganisme etc...
Bref, cette politique des paillettes, du spectacle, les politiques faisant les unes des journaux s'en étonnant par la suite, c'est cette  politique là qui aujourd'hui fonce dans le mur et instaurée de toute pièce par Sarkozy.
Sur le plan économique, je suis déçu parce qu'il a vendu la France au monde de l'argent. Mais pas à cause du bouclier fiscal. Pourquoi? Parce que nous sommes actuellement dans un État trop gourmand en matière d'impôt d'une part, mais aussi par la faute de l'Allemagne d'autre part. De fait, l'Allemagne se fout complètement de sa demande intérieur, elle la déprime toujours plus pour se concentrer sur sa capacité exportatrice ( 2ème au monde derrière la Chine, environ 1000 milliards !).
Aujourd'hui, nous sommes dans une concurrence extrême que l'Union européenne a tant souhaité, ou les États, faute d'harmonisation fiscale se font une concurrence déloyale permise par "la concurrence libre et non faussée" instaurée depuis le traité de Lisbonne a un degré encore plus fort que Maastricht. De surcroît, l'Allemagne pense encore honteusement  à baisser ses impôts. Au total, la France est piégée, parce qu'elle est entourée de pays qui, à l'instar de l'Angleterre et de l'Allemagne ont des taux d'impôts toujours plus faibles. Il en va de notre compétitivité... Ce n'est pas tant le bouclier fiscal qu'il faut condamner, parce qu'il est nécessaire dans un climat concurrentiel poussé à l'extrême. Mais c'est cette politique de concurrence qui amène justement à ce résultat. L'un doit suivre l'autre sous peine de perdre en attractivité. En période de crise, il faut bien évidemment suspendre le bouclier pour préserver la solidarité nationale.
Non, Sarkozy de par son attitude face à l'argent a fait prendre un chemin a la France qui n'est pas le sien, celui ou l'on exalte les gens riches alors que notre modèle est basé sur une égalité, sur une solidarité. La politique sarkozyte est simplement une politique à petite échelle de ce qui se passe actuellement dans la parfaite Europe que décrive les eurobéats.

Qui est le plus con des deux? L'instigateur de cette exécrable politique, alias Barroso, ou le suiveur, qui doit se coucher sur les idées de son maître ?

mardi 12 janvier 2010

L'echec de la taxe carbone

Le verdict fût donc sans appel. La taxe carbone, visant à toujours faire casquer les mêmes a été censurée par le Conseil Constitutionnel. Désavouée cette taxe est jugée malvenue par le peuple puisque environ 60% y sont opposés. Même les électeurs de droite sont  nombreux (environ 53%) à désavouer cette taxe. Pourquoi ?
La réponse est, à mon sens d'une simplicité biblique. L'objectif de la taxe aussi d'ailleurs, toujours ce même discours consommez moins, la planète vous en sera reconnaissante, polluez moins, prenez plus votre voiture...
Toutefois, avec une telle taxe, qui je le rappel entrera quand même (retoquée) en vigueur en juillet, l'État se montre une fois de plus très gourmand et ne semble plus apporter l'intérêt général dans une telle situation. Il y voit un moyen de trouver une nouvelle source de financement pour combler des déficits de plus en plus abyssaux, de moins en moins contrôlés et de plus en plus couteux: les seuls intérêts de la dette constituent la totalité et plus de l'impôt sur le revenu.
Mais ce n'est pas tout, ce que bon nombre d'entre nous oublie, c'est que l'essence est déjà taxé à hauteur de 60% au titre de la TIPP ( taxe intérieur sur les produits pétroliers.) 60%! Donc, quand vous faites un plein de 50€, environ 30€ vont dans la poche de l'État. Ce qui semble tout à fait normal, nous avons besoin en France d'un État fort, et influant sur notre économie. Néanmoins, en période de crise, et lorsque que le prix à la pompe devient exorbitant, l'État se doit d'abaisser cette taxe. Si celui ci vise l'intérêt général, il ne peut pas laisser des citoyens payer une telle facture. Ainsi, on exonère déjà agriculteurs et pécheurs. Pourquoi ne pas, dans une telle période soutenir les ménages les plus dans le besoin? Ce n'est pas pour autant qu'il consommeront inutilement!
Toutefois ici la taxe carbone, ne changera pas les comportements, c'est une fumisterie pure et simple. Qui aujourd'hui peut dire je prends ma voiture pour le plaisir! Des citoyens ne peuvent faire autrement que de prendre leurs voiture. Ne serait parce qu'ils travaillent jusqu'à 9h et qu'à 9h il n'y a plus de train ou bus. Ces gens la vont ils arrêter de prendre leurs voiture? Non. Parce qu'ils ne peuvent faire autrement. De surcroît, le prix du carburant actuel permet largement de modérer la consommation (1.250 le SP 95).
Oui, il faut changer les comportements mais ce n'est  pas avec une nouvelle taxe pénalisant les citoyens ruraux qu'on va les changer les comportements
Le postulat était donc erroné  d'avance: les citoyens ne polluent pas pour le plaisir, mais parce que c'est une nécessité. Ce sont les riches qui ont des gros 4X4 qu'il faut taxer, or ceux ci sont complètement insensibles à la variation de prix du pétrole à moins peut être d'un 100€ le litre?
Alors, une solution est simple pour ne pas pénaliser les ménages français pendant que des camions étrangers auront tout le loisir de polluer sur notre territoire sans payer quoique ce soit. Il faut, et d'urgence une taxe carbone aux frontières de l'Europe!! Une telle taxe permettrait d'une part, de récolter des fonds afin de promouvoir le développement écologique en Europe, et d'autre part, de dissuader certaines entreprises de délocaliser. Or, cela semble impossible, toujours pour des raisons (dogmatiques?) pseudo concurrence libre et non faussée façon Commission européenne d'une part, ou interdiction d'augmenter les droits de douanes  (OMC) d'autre part.
Il faut par conséquent s'affranchir de ces règlements, qu'on arrête de tordre le cou à nos entreprises par des dumpings fiscaux toujours plus destructeurs en terme d'emplois.