mardi 5 janvier 2010

De l'art de s'éxiler.

Suisse. Environ 8 millions d'habitants, patrie de Nestlé et dont le PIB avoisine les 500 milliards. C'est aussi on le sait, le refuge des Français riches voulant payer moins d'impôts. Parmi eux, justement les personnalités préférées des Francais: Johnny (malheureusement), Mauresmo, Delon, Loeb, Béart etc et la liste est longue.
A l'heure ou le débat sur l'identité nationale fait rage, il convient déjà de rappeler une chose: appartenir à une patrie, c'est commencer par payer des impôts. C'est à dire que, on ne peut pas dire, je suis fière d'être Français, mais je paye pas d'impôts. C'est la base, et ce depuis très longtemps.
Ainsi, quand Béart clame haut et fort qu'il faut donner des logements à tout les sans papiers. De qui se moque t'elle? Comment peut on, en étant exilé fiscal, refuser de payer pour la patrie qui nous popularisé, donner des leçons gauchistes, moralisatrices à ce même pays? Logez les mais pas chez moi, financez des logements, mais sans mon fric. Quel exemple frappant, que ce prêt à penser est à vomir, que ces moralisateurs de gauche sont à vomir. Surtout quand ils refusent de payer des impôts.
Un ridicule économiste américain, lequel a été d'une importance capitale, puisqu'il est l'instigateur de la politique de l'offre du nom d'Arthur Laffer a tracé une courbe en cloche (la première fois sur une nappe de restaurant), visant à démontrer que trop d'impôt tue l'impôt. Je pense que certains l'ont prit trop au mot visiblement. Sauf que d'après un étude, ce montant ou l'impôt tu l'impôt avoisine les 80%. On est loin du modique 34% américain.
En fait, cela fait 20 ans que certaines têtes pensantes, diabolisent l'impôt. Notamment, en le nommant prélèvement obligatoire. Quelle obligation? Chacun est libre de partir de s'exiler. La France on l'aime ou on la quitte. Cela convient particulièrement aussi, à tout ces gens qui se plaignent constamment de payer des impôts.
D'après moi, les seuls que l'on devrait soulager, ce sont les classes moyennes, celles qui sont vraiment oppressées par l'impôt et celle qu'on voit disparaitre à petit feu chaque jour.
Au total d'après moi, on ne peut pas se permettre de faire des leçons de moral à son pays lorsqu'on on vit tranquille, affranchi ou presque de tout contrainte fiscale. C'est une simple question de bon sens.

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