dimanche 7 février 2010

Pourquoi dire non à la Burqa.

Commençons ici par une mise au point simple. Je ne suis pas islamophobe ni xénophobe, je ne suis pas raciste ni facho. Je vais revenir sur le débat sur la burqa, l'identité nationale, l'immigration (...) Toutefois, il faut déjà rappeler que la plupart des cas ne concernent pas la Burqa mais le niqab. Ce dernier n'étant pas pourvu d'une grille au niveau des yeux. Drôle de manière d'ailleurs des médias Français de nommer ça burqa alors que ça n'en n'est pas une...

1ère raison de dire non au niqab (burqa inclue bien entendu) dans les lieux publics: je commencerai par le plus simple, sincèrement une burqa c'est moche. Puis ça fait peur, on croirait voir un fantôme noir qui se balade puis pour le coup on dirait vraiment une prison. C'est un sinistre vêtement noir.
Outre l'aspect esthétique, ce vêtement est le symbole d'une population qui demande toujours plus à la République de se soumettre à eux. Or la République est pas nature laïque, ce qui implique de ne pas porter un vêtement religieux et barbare et qui de surcroît nie les libertés féminines dans un lieu public. Et ce dernier argument ne vient pas de la bouche d'un féministe convaincu! Certaines vous diront qu'elles le porte librement au nom de l'Islam, d'autres pour cacher leur visage, ne voulant pas être salie pas de vulgaires visages d'Hommes. Toutefois, ce n'est pas un argument valable. A mon sens, si la personne est étrangère, se voiler volontairement en toute impunité est une insulte à la République, à son pays d'accueil, par conséquent elle ne respecte pas les lois du pays. C'est normal, on ne va pas aller imposer nos cultures à des pays qui la refuse. Peu importe qu'elle soit Française ou étrangère, le prosélytisme est proscrit en France parce qu'il  est en contradiction avec la République Laïque, on ne se montre pas avec des insignes religieux point barre, pourquoi chercher la provocation? Pourquoi, sous prétexte qu'ils sont de plus en plus nombreux, nos principes républicains devraient-ils être abrogés? De fait, quand une jeune dame veut se baigner avec le fameux Burkini, n'est ce pas le symbole d'une provocation, d'une envie de toujours en réclamer plus, et que plus on en a, plus on en réclame? Pourquoi devrait-on tolérer tout ces débordements, quand bien même nous sommes en train de les combattre en Afghanistan?

Le seul vrai meltin'pot qui existe au monde, c'est en France et non pas aux États-Unis comme on essaye de nous le faire croire. Parce que ces derniers se gardent bien de préserver un modèle ultra-communautariste, où, cependant l'élection d'Obama, le racisme persiste. Les peuples ne vivent pas ensemble. Or en France, on a observé pendant longtemps l'aptitude des peuples à s'assimiler, c'est à dire, à ne pas garder leurs coutumes et à s'intégrer sans mal. Dès lors, une immigration peut être possible, comme nous l'avons vu avec l'arrivée de travailleurs portugais, italiens etc au début du XXème.
Toutefois, le bas blesse quand la population s'attache à garder ses coutumes, qui au lieu de se soumettre à la République comme d'autre l'ont fait avant, soumette la République à leurs coutumes, leurs langues que la plupart enseignent à leurs enfant bien avant le Français, ce qui éloigne les possibilités d'intégration déjà minces... Par exemple, je lisais un papier intéressant du Point rapportant l'histoire d'une dame qui portait la Burqa (d'où le titre "ma vie en Burqa"), cette dame disait avoir nommé sa fille Islam. Alors,on peut critiquer l'école et les autres institutions sensées intégrer les étrangers, quand on voit ça on se dit que ces gens là ne veulent pas s'intégrer. Sans cesse, la plupart nous rappellent qu'ils ne sont pas Français lors de manifestations sportives, par exemple, hymne national sifflé, drapeaux autres que le drapeau Français: sacralisé. Symbole d'une France de plus en plus méprisée. Dès lors, pouvons nous en conclure que ces gens là veulent être en France pour éviter la misère (ce qui semble normal) profiter d'un généreux système sans pour autant faire des concessions: Se soumettre à nos mœurs (pas de polygamie), nos lois, nos coutumes (accepter la laïcité), notre République.


Jusqu'où ces débordements vont-ils aboutir? Plus nous céderons, plus nous inciterons le communautarisme à se propager, c'est à dire, les gens ne vivant qu'entre eux.

La France,contrairement à ses voisins n'a pas besoin d'une immigration massive. Grâce à des politiques efficaces, nous avons un taux de fécondité par femmes très correct (autour de 2 enfants par femme). Bien loin d'un 1.2 enfant par femmes en Italie ou en Allemagne. Une immigration de masse se révèle néfaste pour la France, déjà parce qu'elle pèse sur la baisse des salaires. Un main d'œuvre facilement exploitable qui est bien moins gourmande qu'un Français qui pourrait être un peu trop exigeant à leurs yeux. Là, les chefs d'entreprises dans le bâtiment et autres secteurs moins connus y trouvent donc bien des avantages! De là l'idée très répandue chez les élites que l'immigration amène la croissance !

Le non dit de l'histoire, c'est que la France n'a plus les moyens d'accueillir des populations étrangères. Qu'elles soient kurdes ou autres. La plupart des nouveaux immigrants se retrouvent dans des banlieues pauvres qui deviennent des zones de non-droits (Saint Denis etc). De là la ghéttoïsation chronique de nos banlieues. Par ailleurs, la pauvreté (ou la misère) ne peut être la seule condition pour obtenir la nationalité Française. Sinon, tout les miséreux la réclamerait... Or, on ne peut pas donner à des gens étrangers ce que l'on ne peut pas donner à nos propres citoyens. Ainsi, le rapport d'Emmaüs fait état de près de 3.5 millions de mal-logés. Dès lors, pouvons nous accueillir des populations étrangères sans rien avoir à leurs donner? Des milliers de gens sont dans la rue, comment le prendront t-ils si des gens venus du monde entier avaient droit à un logement ou des aides généreuses de l'État alors que eux sont laissés au bord de la route...? C'est une attitude schizophrénique, on ne peut pas dire faîtes rentrer de la misère quand un nombre considérable de nos propres concitoyens en souffre déjà... Naturellement, les biens-pensants me rétorqueront qu'un grand pays comme la France ne peut pas laisser des gens au bord de la route. A fortiori si nous sommes le pays des droits de l'Homme. Néanmoins, cela ne doit pas faire de nous un pays qui dit oui à tout pendant que d'autres comme les anglais jouent les expulseurs à tout va (confère "l'Angleterre tue").  Ce titre de pays des droits de l'Homme ne doit pas être synonyme de toujours tout accepter ( immigration massive, prosélytisme... ) mettant ainsi en danger nos propres valeurs. Non, nous ne pouvons pas dire oui à tout le monde, oui tout le temps, sous prétexte de misère, si douloureuse soit-elle bien évidemment. Et comme de Gaulle le disait: "A force de dire oui à tout, on disparaît soit même".


Notre pays souffre déjà d'une misère qui s'intensifie: précarité, chômage, mal-logement. Beaucoup d'entre eux sont délaissés. De fait, pouvons nous nous permettre de donner à d'autres ce que l'on ne peut donner à nos propres citoyens ?

Au total, la France est certes laïque, mais elle reste toutefois de culture chrétienne. Par conséquent, la chrétienté ne peut pas choquer un Français et si une église ou un crucifix choque, qu'ils ne viennent pas! Un étranger choisi la France, ainsi, il ne va pas la choisir si il est choqué par sa religion principale! En outre, les gens qui critiquent ceux qui se baladent dans la rue avec un crucifix en disant  que c'est contraire à la laïcité oublient que le signe est bien souvent discret et que comme dit plus haut, la France (et même l'Europe) est le berceau de la chrétienté, d'ailleurs, le crucifix, ce n'est pas le symbole de milliers de femmes emprisonnées sous un vêtement féodal, archaïque, barbare et hideux !

dimanche 31 janvier 2010

Dissidence.

On a pour coutume de retenir la célèbre action de Soljénitsyne  qui a courageusement fuit son État totalitaire et oppressant, qu'était l'Union soviétique. Laquelle d'ailleurs ne s'en retrouvera pas moins ébranlée.
Dans le paysage politique actuel quelques personnalités ont osé franchir le pas de la dissidence cependant que d'autres préfèrent rester dans leur moutonnerie. 
Les plus célèbres dissidents sont d'une part Mélenchon, qui au moins a le mérite d'être un vrai homme de gauche, accompagné d'un grand économiste qu'est Jacques Généreux. Le postulat de Mélenchon est simple, le PS est devenu quoi qu'on en dise, très libéral et depuis le tournant de la rigueur en 83, n'a plus vraiment d'idée. D'autre part, Nicolas Dupont-Aignan, là aussi en total désaccord avec son ex-parti de plus en plus européen et libéral, et de moins en moins Gaulliste.

L'État, dont la principale mission était d'assurer l'intérêt général, ne sert aujourd'hui plus que l'intérêt de ceux qui le dirige. C'est au fond, le principal mal de notre démocratie. Nous sommes perdus devant les intérêts de la classe politique, on ne sait pas qui veut être ou.
Exemple: Valérie Pécresse, chouchoute des zozos militants UMP, qui se présente aux régionales et qui part en campagne. Comment peut-on, en ayant une si grande responsabilité (celle de mener une politique cohérente pour les universités), penser à autre chose que ça. Le ministère ne lui convient t-il pas? D'autant que ce ministère est capital puisque les universités sont en voie d'être privatisées, il faut donc se dépêcher de trouver une solution voire une alternative. Toutefois, ici Mme Pécrèsse semble s'en foutre totalement. C'est une négation pure et simple de l'État... Évidemment, on peut rêver à une promotion,  l'ouvrier chez Renault peut espérer monter en grade. Mais là, à un sommet si élevé de l'État, est ce bien raisonnable? Non
En outre, on les voit se battre pour la chaise de conseiller régional, Pécrèsse et sa horde de lèche botte pro UMP accusant Huchon de ne rien faire. Comme si  elle allait tout changer... Mais à votre avis, quel peut être le slogan de campagne? "Avec moi tout va changer"? "Changeons tout ça ira mieux?". Non c'est "Changer, c'est possible."
 

BOO! Ne vous inquiétez pas, une fois de plus je vais tout changer !

Dès lors, comment peut-on encore avoir confiance en ces partis crapuleux. Même le modem... Bayrou, dans son très bon ouvrage "Abus de pouvoir " nous décrit la France sarkozyste telle qu'elle est aujourd'hui: magouilles, argent etc... Or, tout en traitant de cette politique, pas un seul mot sur l'Europe alors que le plus gros "abus de pouvoir" de Sarkozy, c'est d'avoir ratifié Lisbonne contre la volonté du peuple. Crime juridique, et moral. Le mutisme de Bayrou sur ce point est consternant. Mais on sait bien que le centre droit Français est connu pour ses positions libérales et atlantistes et européennes . Pauvre Bayrou par ailleurs: tout les membres du Modem s'en vont, en quête d'une plus grande popularité dans le parti du spectacle qu'est l'UMP. Ainsi, Bayrou se revendique à gauche, quand la gauche ne veut pas de lui et quand ses membres foncent vers l'UMP.  Autrement dit, on a un homme qui se veut de gauche , dont ceux qui sont de gauche ne veulent pas (en le qualifiant d'homme de droite notamment pour sa volonté d'instaurer une TVA sociale...) et dont les membres filent à droite. Pour la gloire sûrement n'est ce pas Hervé Morin, piteux ministre de la Défense... Comme quoi, ces partis ne sauveront jamais la France par exemple, tous disent  à chaque élections européenne "changer l'Europe'" Or, ce n'est pas avec 72 membres sur 570 et quelques qu'ils vont la changer l'Europe! Surtout avec un programme qui très souvent est sans queue ni tête. D'ailleurs que font les conservateurs européens au parlement actuellement?
Au fond, cette politique tripartite, UMP PS MODEM, n'a plus de sens, tous s'allient au parlement pour voter les mêmes directives, tous nous promettent constamment le changement.
Décidément et plus que jamais, l'avenir semble bel et bien promis aux dissidents...

dimanche 24 janvier 2010

De l'Europe en général, de la France en particulier.

Un titre bien original, que Séguin écrivit déjà en 1992. Cela m'évoque une volonté de recentrer l'Europe sur la France, et non pas fondre la France une l'Europe qui semble plus que jamais dominée par l'Allemagne.
Une nation, ce sont des grands hommes, hommes qui ont participé à l'unité d'un pays, d'une nation. Or aujourd'hui, dans le système scolaire Français, on parle plus  des fameux "pères fondateurs de l'Europe" que sont Gasperi, Schumann (ministre de Pétain sous Vichy), Monnet ( "un malade avant tout soucieux de servir les américains" disait de lui De Gaulle.) Adenauer (...) que de Napoléon même! Tous les grands hommes, qui ont participé à la fondation de leurs nations sont négligés. Nous parle t-on de Colbert? De Garibaldi pour Italie? Bismarck pour l'Allemagne? Non, tout ces Hommes sont délibérément omis, peut être parce qu'on essaye tant bien que mal de nous faire tout sentiment patriotique pour mieux faire passer l'idée d'une l'Europe fédérale au détriment d'une Europe des Nations. Regarder une carte de l'apogée  de l'Empire napoléonienne par exemple est une fierté. En outre, une réforme du collège a supprimé l'enseignement de Clovis en 5ème! Mais pourquoi s'entêter à volontairement supprimer l'enseignement des grands hommes qui ont fait l'Histoire des nations par des escrocs payés par la CIA que furent Monnet et Schumann ?
Mais ce n'est pas tout, au risque de nous faire oublier nos sentiments nationaux, l'Union européenne se permet aussi d'écraser la France: sur le plan juridique d'abord. Comment la France, pays souverain, peut être  ainsi condamnée par une pseudo Cour européenne de justice? Pouvoir régalien dit-on: Police, Justice, Monnaie. Or, il semblerait bien que dans certaines affaires, nous n'ayons ni justice (souveraine) ni monnaie, la gestion de cette dernière étant aux mains d'un fou furieux, disciple de Friedman: Jean Claude Trichet. Jusqu'à quand allons nous continuer rendre les armes nationales?

« Quelle est donc cette démocratie européenne pour laquelle quand c'est « oui » c'est « oui » à tout jamais (Maastricht) quand c'est « non » (référendum de 2005) c'est « oui » quand même.

Qu'est ce que être eurosceptique aujourd'hui? Pour l'élite bien pensante, c'est d'abord et surtout être antieuropéen. C'est à dire, quiconque ose songer à une Europe différente est directement taxé de nazi. Nicolas Dupont-Aignan, dans son très bon livre Le coup d'État simplifié relève des réactions de journalistes dans la presse suite au non Français au Traité constitutionnel de 2005: Adler nous taxe de xénophobe, un autre dont j'ai oublié le nom dit "certains devraient repenser à Auschwitz". Quelle incroyable cécité,  quelle démagogie... Ils ne comprennent donc rien! Ainsi, ce n'était  pas tant un non à l'Europe mais un non à cette Europe! Celle qui depuis 20 ans doit devenir sociale, celle qui avec la monnaie unique devait nous apporter une croissance exceptionnelle, celle qui devait créer des emplois. Non avec l'Europe, c'est échec sur échec comme le montre la stratégie de Lisbonne qui devait "faire de l'Europe l'économie de la connaissance" et autres niaiseries de ce genre dès 2010 (quel bide). Mais attendez(!) vous dirons les eurobéats, l'Europe ne se fera pas d'un jour! Je leurs répondrai ceci: 20 ans de chômage de masse. 10 ans de politique monétaire catastrophique. 20 ans de démocratie bafouée, 20 ans que cette Europe se fait sans les peuples et de surcroît, contre la volonté des peuples. 20 ans de croissance quasi atone cependant la bonne parenthèse de la fin du XXème siècle, 20 ans de promesse non tenues, c'est ASSEZ ! C'est toujours le prochain traité qui doit apporter la prospérité, vous verrez avec Maastricht tout ira bien, puis arrivé au Traité de Lisbonne, c'est avec celui ci que l'Europe avancera. 20 ans de gâchis.

Toutefois, cette mascarade ne sert qu'à une chose: protéger l'argent. Cette Europe est une Europe faite par les entreprises, pour les entreprises et qui de surcroît cède constamment face aux lobbys étrangers. Cette Europe qui devait nous rendre plus fort, n'est en fait qu'un rideau de fumée, parce que l'Europe est ouverte à tout les vents. De là les énormes déficits commerciaux Français en partie (d'autres facteurs agissent bien sur). Seuls des pays comme l'Allemagne ou les Pays-Bas, connu pour être des machines exportatrices profitent de cette ouverture, et de cet euro fort contrairement à la France qui a besoin d'un euro faible ( cf le livre de Christian Saint-Étienne : La fin de l'Euro). L'Europe comme les eurobéats le disent si bien, est un grand marché fort de ses 500millions de consommateurs. Mais le drame commence ici, car dès ses débuts, depuis le traité de Rome, l'Europe était déjà vendue aux entreprises étrangères. Néanmoins, à l'époque subsistait t-il encore des droits de douanes, un certain protectionnisme. Or aujourd'hui plus rien de tout ça, libre concurrence, concurrence non faussée (etc...). C'est l'apogée de l'asservissement, nous ne sommes plus que des consommateurs, ce qui était certes, déjà le cas avant, mais encore plus le cas aujourd'hui. Nous nous sommes fondus dans un moule qui est le grand marché, lui même institué pour les entreprises. C'est cela, là vraie Europe, qu'on le veuille ou non. L'apogée de l'ultra-libéralisme européen  est synonyme de  soumission des nations et d'asservissement des consommateurs  Toutefois, l'appauvrissement chronique des européens, particulièrement des Français se fait sentir. De fait, à force d'harmoniser par le bas, de délocaliser, comment les entreprises vont elles trouver des consommateurs ?

Au total, à mon sens, il est temps de remettre sérieusement en cause cette Europe, que la démagogie des eurobéats cesse (confère Minc, Adler et compagnie), que la censure des eurosceptiques s'arrête, et que la thèse d'une Europe des Nations reviennent au premier plan dans le débat politique Français. Cela nous changera des sempiternelles querelles droite-gauche. Et ce sera heureux.
Aussi prête t-on Général de Gaulle cette citation: "L'Algérie est une épine dans le pied de la France". Aujourd'hui, depuis le traité de Maastricht et a fortiori depuis Lisbonne, l'épine dans le pied de la France c'est cette Europe.

dimanche 17 janvier 2010

Décéption.

J'ai été déçu par Nicolas Sarkozy. Déçu parce que je pensais qu'il pouvait changer vraiment les choses.  Un peu comme la gauche qui en 81, entendait changer la vie. Mais je n'ai qu'un reproche à lui faire: il est l'instigateur de la politique du spectacle. Celle qui consiste à pipoliser la politique. J'ai été déçu parce que je ne m'attendais pas à voir une personne comme Rama Yade au gouvernement. Ce sont des nominations démagogiques. D'autant que nous le savons tous, Sarkozy a placé Dati et Yade pour acheter la paix social et pour faire l'éloge de la diversité. Rien d'autre. C'est la même histoire que les quotas. On va accepter des gens issus de milieux pauvres parce qu'ils sont pauvres. Certains recevront l'agrégation parce qu'ils faisaient parti de ces quotas.
Toutefois cette politique est à mon sens dramatique. Dans le cas de Yade, laquelle je ne nie pas les compétences politiques (cachées sûrement), c'est tout à fait dramatique. Secrétaire d'État au sport... sans absolument rien connaître au sport. Quand on l'entend, on sent qu'elle a apprit sa leçon juste avant. Des fois ça dérape lorsqu'elle dit que la France s'est faite éliminée par l'Uruguay en championnat d'Europe...(non vous ne rêvez pas, l'Uruguay joue bien le championnat d'Europe).  Mais c'est d'autant plus grave que les responsabilités y sont elevées, le secrétariat des sports, c'est connaître les dossiers de candidature de la France pour l'organisation de championnats internationaux, c'est connaître l'état des lieux dans les stades, connaître les problèmes liés au hooliganisme etc...
Bref, cette politique des paillettes, du spectacle, les politiques faisant les unes des journaux s'en étonnant par la suite, c'est cette  politique là qui aujourd'hui fonce dans le mur et instaurée de toute pièce par Sarkozy.
Sur le plan économique, je suis déçu parce qu'il a vendu la France au monde de l'argent. Mais pas à cause du bouclier fiscal. Pourquoi? Parce que nous sommes actuellement dans un État trop gourmand en matière d'impôt d'une part, mais aussi par la faute de l'Allemagne d'autre part. De fait, l'Allemagne se fout complètement de sa demande intérieur, elle la déprime toujours plus pour se concentrer sur sa capacité exportatrice ( 2ème au monde derrière la Chine, environ 1000 milliards !).
Aujourd'hui, nous sommes dans une concurrence extrême que l'Union européenne a tant souhaité, ou les États, faute d'harmonisation fiscale se font une concurrence déloyale permise par "la concurrence libre et non faussée" instaurée depuis le traité de Lisbonne a un degré encore plus fort que Maastricht. De surcroît, l'Allemagne pense encore honteusement  à baisser ses impôts. Au total, la France est piégée, parce qu'elle est entourée de pays qui, à l'instar de l'Angleterre et de l'Allemagne ont des taux d'impôts toujours plus faibles. Il en va de notre compétitivité... Ce n'est pas tant le bouclier fiscal qu'il faut condamner, parce qu'il est nécessaire dans un climat concurrentiel poussé à l'extrême. Mais c'est cette politique de concurrence qui amène justement à ce résultat. L'un doit suivre l'autre sous peine de perdre en attractivité. En période de crise, il faut bien évidemment suspendre le bouclier pour préserver la solidarité nationale.
Non, Sarkozy de par son attitude face à l'argent a fait prendre un chemin a la France qui n'est pas le sien, celui ou l'on exalte les gens riches alors que notre modèle est basé sur une égalité, sur une solidarité. La politique sarkozyte est simplement une politique à petite échelle de ce qui se passe actuellement dans la parfaite Europe que décrive les eurobéats.

Qui est le plus con des deux? L'instigateur de cette exécrable politique, alias Barroso, ou le suiveur, qui doit se coucher sur les idées de son maître ?

mardi 12 janvier 2010

L'echec de la taxe carbone

Le verdict fût donc sans appel. La taxe carbone, visant à toujours faire casquer les mêmes a été censurée par le Conseil Constitutionnel. Désavouée cette taxe est jugée malvenue par le peuple puisque environ 60% y sont opposés. Même les électeurs de droite sont  nombreux (environ 53%) à désavouer cette taxe. Pourquoi ?
La réponse est, à mon sens d'une simplicité biblique. L'objectif de la taxe aussi d'ailleurs, toujours ce même discours consommez moins, la planète vous en sera reconnaissante, polluez moins, prenez plus votre voiture...
Toutefois, avec une telle taxe, qui je le rappel entrera quand même (retoquée) en vigueur en juillet, l'État se montre une fois de plus très gourmand et ne semble plus apporter l'intérêt général dans une telle situation. Il y voit un moyen de trouver une nouvelle source de financement pour combler des déficits de plus en plus abyssaux, de moins en moins contrôlés et de plus en plus couteux: les seuls intérêts de la dette constituent la totalité et plus de l'impôt sur le revenu.
Mais ce n'est pas tout, ce que bon nombre d'entre nous oublie, c'est que l'essence est déjà taxé à hauteur de 60% au titre de la TIPP ( taxe intérieur sur les produits pétroliers.) 60%! Donc, quand vous faites un plein de 50€, environ 30€ vont dans la poche de l'État. Ce qui semble tout à fait normal, nous avons besoin en France d'un État fort, et influant sur notre économie. Néanmoins, en période de crise, et lorsque que le prix à la pompe devient exorbitant, l'État se doit d'abaisser cette taxe. Si celui ci vise l'intérêt général, il ne peut pas laisser des citoyens payer une telle facture. Ainsi, on exonère déjà agriculteurs et pécheurs. Pourquoi ne pas, dans une telle période soutenir les ménages les plus dans le besoin? Ce n'est pas pour autant qu'il consommeront inutilement!
Toutefois ici la taxe carbone, ne changera pas les comportements, c'est une fumisterie pure et simple. Qui aujourd'hui peut dire je prends ma voiture pour le plaisir! Des citoyens ne peuvent faire autrement que de prendre leurs voiture. Ne serait parce qu'ils travaillent jusqu'à 9h et qu'à 9h il n'y a plus de train ou bus. Ces gens la vont ils arrêter de prendre leurs voiture? Non. Parce qu'ils ne peuvent faire autrement. De surcroît, le prix du carburant actuel permet largement de modérer la consommation (1.250 le SP 95).
Oui, il faut changer les comportements mais ce n'est  pas avec une nouvelle taxe pénalisant les citoyens ruraux qu'on va les changer les comportements
Le postulat était donc erroné  d'avance: les citoyens ne polluent pas pour le plaisir, mais parce que c'est une nécessité. Ce sont les riches qui ont des gros 4X4 qu'il faut taxer, or ceux ci sont complètement insensibles à la variation de prix du pétrole à moins peut être d'un 100€ le litre?
Alors, une solution est simple pour ne pas pénaliser les ménages français pendant que des camions étrangers auront tout le loisir de polluer sur notre territoire sans payer quoique ce soit. Il faut, et d'urgence une taxe carbone aux frontières de l'Europe!! Une telle taxe permettrait d'une part, de récolter des fonds afin de promouvoir le développement écologique en Europe, et d'autre part, de dissuader certaines entreprises de délocaliser. Or, cela semble impossible, toujours pour des raisons (dogmatiques?) pseudo concurrence libre et non faussée façon Commission européenne d'une part, ou interdiction d'augmenter les droits de douanes  (OMC) d'autre part.
Il faut par conséquent s'affranchir de ces règlements, qu'on arrête de tordre le cou à nos entreprises par des dumpings fiscaux toujours plus destructeurs en terme d'emplois.



jeudi 7 janvier 2010

Philippe Séguin est mort.

              Et la Gitane sans filtre aura finalement eu raison de toi...

C'est toute la France qui devrait s'en émouvoir. D'ailleurs les socialos lui ont rendu un bel hommage  force est de le constater. Un baron du Gaullisme nous a quitté, trop tôt. Bien trop tôt. Certaines mauvaises langues diront qu'il n' avait pas une très grande utilité, que ce n'était que la cour des Comptes... Or, à mon sens, Séguin était le seul vrai ministre. Les autres (ou presque) reste dans la politique des paillettes, du spectacle. Ne se préoccupent que de leur porte monnaie, ou de savoir dans quel verre boire son champagne ce soir.
Triste réalité certes, mais Séguin incarnait justement ce ministre qui n'était pas béni oui oui devant Sarkozy: mieux il l'accablait. Je pense notamment au refus de diriger la commission pour la libération de la croissance. Peut être pour refuser de contribuer à ce macabre virage libéral qu'est en train de prendre la France. De même, il n'a cessé de remettre des rapports contraignants pour le gouvernement, notamment celui de la suppression de poste de fonctionnaire. De là les nombreuses prises de bec avec Eric Woerth.
Un grand homme, qui s'est battu, qui a résisté, à travers des luttes, des discours mais aussi à travers un ouvrage (notamment) "De l' Europe en général, et de la France en particulier" co-écrit  avec Marie France Garaud, contre le traité de Maastricht, contre l'abandon de la souveraineté et bien d'autre choses. Voici un discours, du moins un bout qui résume parfaitement sa pensée, mais aussi à mon sens, la vérité :        « Voilà maintenant trente-cinq ans que le traité de Rome a été signé et que d'Acte unique en règlements, de règlement en directives, de directives en jurisprudence, la construction européenne, se fait sans les peuples, qu'elle se fait en catimini, dans le secret des cabinets, dans la pénombre des commissions, dans le clair-obscur des cours de justice. »
C'était un homme du peuple, une homme qui s'occupait vraiment du peuple, en toute sincérité, il ne le faisait certainement pas pour la gloire. Il incarnait cette France un peu réac, qui est contre cette stupide loi interdisant de fumer dans les bistrots pour prendre un exemple simple. Un homme trop discret, mais qui nous a laissé de nombreux livres, qui pour la plupart, sont aujourd'hui plus que jamais d'actualité.
J'ose enfin espérer que sa mort, ne signifie pas la mort de la grande droite gaulliste qui fût la plus grande que la France n'ait jamais connue.

mardi 5 janvier 2010

De l'art de s'éxiler.

Suisse. Environ 8 millions d'habitants, patrie de Nestlé et dont le PIB avoisine les 500 milliards. C'est aussi on le sait, le refuge des Français riches voulant payer moins d'impôts. Parmi eux, justement les personnalités préférées des Francais: Johnny (malheureusement), Mauresmo, Delon, Loeb, Béart etc et la liste est longue.
A l'heure ou le débat sur l'identité nationale fait rage, il convient déjà de rappeler une chose: appartenir à une patrie, c'est commencer par payer des impôts. C'est à dire que, on ne peut pas dire, je suis fière d'être Français, mais je paye pas d'impôts. C'est la base, et ce depuis très longtemps.
Ainsi, quand Béart clame haut et fort qu'il faut donner des logements à tout les sans papiers. De qui se moque t'elle? Comment peut on, en étant exilé fiscal, refuser de payer pour la patrie qui nous popularisé, donner des leçons gauchistes, moralisatrices à ce même pays? Logez les mais pas chez moi, financez des logements, mais sans mon fric. Quel exemple frappant, que ce prêt à penser est à vomir, que ces moralisateurs de gauche sont à vomir. Surtout quand ils refusent de payer des impôts.
Un ridicule économiste américain, lequel a été d'une importance capitale, puisqu'il est l'instigateur de la politique de l'offre du nom d'Arthur Laffer a tracé une courbe en cloche (la première fois sur une nappe de restaurant), visant à démontrer que trop d'impôt tue l'impôt. Je pense que certains l'ont prit trop au mot visiblement. Sauf que d'après un étude, ce montant ou l'impôt tu l'impôt avoisine les 80%. On est loin du modique 34% américain.
En fait, cela fait 20 ans que certaines têtes pensantes, diabolisent l'impôt. Notamment, en le nommant prélèvement obligatoire. Quelle obligation? Chacun est libre de partir de s'exiler. La France on l'aime ou on la quitte. Cela convient particulièrement aussi, à tout ces gens qui se plaignent constamment de payer des impôts.
D'après moi, les seuls que l'on devrait soulager, ce sont les classes moyennes, celles qui sont vraiment oppressées par l'impôt et celle qu'on voit disparaitre à petit feu chaque jour.
Au total d'après moi, on ne peut pas se permettre de faire des leçons de moral à son pays lorsqu'on on vit tranquille, affranchi ou presque de tout contrainte fiscale. C'est une simple question de bon sens.

lundi 4 janvier 2010

L'Angleterre tue.

Trêve de plaisanterie. Evoquons ici, un sujet bien plus important: La mauvaise influence de l'Angleterre sur la France. Un peu d'Histoire tout d'abord.
Octobre 1805, victoire des Anglais à Trafalgar. Défaite de Napoléon contre le meilleur ennemi. Ce n'est qu'en 1914, qu'un alliance Franco Britannique se dessine, de même qu'en 1940.
C'est donc, nous pouvons le dire une alliance plus contre l'ennemi allemand par deux fois, qu'une démonstration d'une grande amitié.
Mais par de nombreux actes politique, l'Angleterre ne cesse de se désolidariser de la France, et sur le plan de l'immigration, elle se révèle être une effroyable dictature.. Prenons plusieurs exemple.
Sur le plan de l'immigration, déjà tout un symbole. Parce que l'Angleterre, au sens large, le Royaume Uni (RU) fait preuve d'une incroyable cécité concernant ce domaine. N'appartenant pas à Schengen, elle à tout le loisir d'expulser les immigrés à sa guise et garde le contrôle total de ses frontières. Et ou vont ces immigrés? En France! De là  l'existence de la jungle de Calais. C'est dans les deux sens, car ceux qui sont à Calais souhaitent aller en Angleterre, qui évidemment eux, n'en n'ont rien à foutre. Ensuite, la logique bien pensante veut que la France soit le pays de Droits de l'Homme et qu'on ne peut impunément exclure de pauvres immigrés. En fait, l'Angleterre se réserve le droit, de faire venir des immigrés uniquement pour faire baisser les salaires, ce qui évidemment, fera le bonheur de La City.
Deuxième point, justement en rapport avec La City, on a actuellement l'idée d'une taxation sur les bonus, ( et encore, juste une année) un petit accord collégial entre les 2 pays. Mais la encore, le RU se contefou totalement de la France! Pourquoi? Parce que les Anglais, nous le savons on une finance tellement peu taxée, qu'ils peuvent se permettre de taxer un peu. Quand la taxation est quasi atone c'est bon, mais quand, dans le cas de la France les impôts et toute les charges qui pèsent sur les entreprises, on ne peut pas se permettre une telle folie.  A propos, l'idée de la taxe Tobin est absolument exceptionnelle. Toutefois, elle doit être prise à l'échelle mondiale et non locale ni même bilatérale.
Enfin, l'Angleterre n'est dans l'UE uniquement pour bénéficier des avantages et non des (nombreux !!) inconvénients comme la perte de souveraineté... Elle s'est donnée une autre tâche, empêcher tout fédéralisme en Europe, ce que veut également les États Unis, notamment en réclamant l'entrée de la Turquie en UE, ce qui sèmerai évidemment la zizanie au sein de l'UE et donc, d'un contrepoids possible à la puissance des USA (qui s'entache chaque jour un peu plus). Le stade de la construction Européenne ne remet donc pas en cause leur puissance, mieux: elle assujetti toujours plus l'Europe aux USA, notamment parce que des eurocrates, toujours de moins en moins contrôlés et de moins en moins transparents vendent chaque jour, l'UE aux américains.


                                                               England Sucks!

Avertissement.



J'ai tendance à me rendre compte d'une chose: Le Charles-Henry a tendance à se répendre. Qu'est ce que le Charles-Henry?
C'est une espèce redoutable, mais cependant aisément identifiable. Ainsi, celui ci est complètement dévoué à l'UMP et voue un soutient sans faille à N.Sarkozy quoi que celui ci fasse. Le Charles-Henry est donc par définition assez aisé.
Toutefois, cela ne suffit pas à identifier le Charles Henry, au premier abord il faut déjà constater le style vestimentaire de celui ci. Ne jurant que par Ralph Lauren, voire Hilfiger lorsque les vacances approchent, le Charles- Henry est souvent débraillé classe. C'est à dire, il fait un peu bohème tout en ayant la classe.
Mais le côté militant est à approfondir, car c'est tout un art de vivre. Car le Charles-Henry, si il ne clame pas toujours haut et fort reste un passionné de politique, du genre à aller refourguer ses polycopiés politique avec marqué votez Sarko.
Et si vous ne savez toujours pas ce qu'est un Charles Henry et pourquoi il faut s'en méfier, voici le spécimen le plus représentatif et le plus célèbre de France